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  • : Communauté; catholique du Bon Pasteur de Thionville
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Tous les mercredis soir, de 20h15 à 21h30, à l'église de Veymerange, venez prier et louer le Seigneur, sur fond de chants de taizé et de l'Emmanuel. Le Saint Sacrement est exposé pour l'adoration.

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  Le secrétariat est au presbytère de Veymerange,

16 rue St Martin, 57100 Veymerange.

Hors vacances, les heures d'ouverture du secrétariat sont: mardi et vendredi de 17h00 à 18h30 et mercredi de 10h00 à 12h00.

Durant les vacances scolaires, il n'y a qu'une permance le vendredi.

l:  03.82.50.40.06

 courriel: jp.kovacs@eveche-metz.fr

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  Jean-Pierre Kovacs
Le curé de la Communauté du Bon Pasteur
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Articles RÉCents

9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 10:12
L’Esprit d’Assise à Cracovie
70 ans après le début de la seconde guerre mondiale


ROME, Mardi 8 septembre 2009 (ZENIT.org) - La rencontre interreligieuse de prière pour la paix qui est destinée à tracer les nouveaux sentiers de coexistence et de dialogue, 70 ans après le déclenchement de la seconde guerre mondiale, s'est ouverte dimanche à Cracovie, en Pologne.


Convoquée par le cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie, et organisée par la communauté de Sant' Egidio, cette rencontre s'inscrit dans la série des rencontres annuelles dont l'objectif est de faire revivre « l'esprit d'Assise », en souvenir du sommet des grands dignitaires religieux que Jean-Paul II avait convoqué, en pleine guerre froide, le 27 octobre 1986, dans la ville de saint François.


« La paix est un don, mais aussi un devoir », a rappelé le cardinal Dziwisz dans son discours de bienvenue à l'ouverture du congrès international : « Hommes et religions », qui réunit à Cracovie, jusqu'à aujourd'hui, mardi 8 septembre, de nombreuses personnalités et représentants de diverses religions autour du thème : « Religions et cultures en dialogue ». 

« Chaque homme et chaque génération, a souligné le cardinal Dziwisz, a le devoir de relever ce noble défi pour bâtir les fondations de la civilisation de la vie et de l'amour sur notre terre ». 

« Il y a 70 ans nous avons vécu ici même le drame de la seconde guerre mondiale, a-t-il ajouté. Du sang innocent a été versé ; la haine des peuples, l'un contre l'autre, a atteint son paroxysme ; les usines, en Europe, ont produit des armes porteuses de mort ».

« Il y a 20 ans, dans ce pays, nous avons gagné notre indépendance, nous nous sommes libérés du système totalitaire communiste », dont l'arme était « une idéologie sans Dieu » qui, « en agissant contre Dieu, agissait contre l'homme, car elle le privait des racines et de la source de l'espérance ». 

Le cardinal Dziwisz, a souhaité  que cet événement puisse aider à « instaurer la paix de Dieu dans le cœur de l'homme et dans sa communauté ».


La prière est une force historique


Dans son intervention, le prof. Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Sant' Egidio, a affirmé que « l'horreur de la guerre est la plus grande leçon à donner à une époque comme la nôtre. Une leçon sur laquelle méditer. La guerre est la mort de tout ce qui unit les peuples, devenus ennemis ». 

« Mais de l'abîme de la guerre et de son rejet, est né ou est renaît l'humanisme de notre temps », a-t-il ajouté. « De la guerre est née la volonté des européens d'avoir un destin commun, mais sans jamais plus de guerre entre eux ».

« Du creuset de la guerre sont réapparues les idées de liberté qui ont conduit à la fin du colonialisme, a-t-il souligné ; qui ont délivré l'est européen de près d'un demi siècle de communisme ».

La guerre a forgé dans un souffle de paix tant d'hommes et de femmes. Jean-Paul II en est un exemple, lui qui, « après avoir échappé à tout ce mal, s'est senti en devoir de dire toute l'horreur de la guerre : de dire que le destin commun de l'humanité repose sur la paix, non sur les abus des uns sur les autres ».

« Un jour le pape m'a dit, a rappelé Andrea Riccardi : 'En voyant ce qui s'est passé en 89 on comprend que l'on n'a pas prié en vain à Assise en 1986 !' ».

« La prière est une force historique », a-t-il ensuite commenté. « Il y a un courant profond que les rècits ne perçoivent pas. L'esprit change l'histoire. Les hommes, parfois des hommes souterrains, comme dit Dostoïevski, changent l'histoire ».

Aujourd'hui, le monde globalisé qui, « sans recherche d'unité, devient fou et se divise dangereusement », offre « une grande occasion de paix ». 

« Pour certaines religions la paix est le nom de Dieu », a relevé Andrea Riccardi, et « aller au fond de sa propre foi aide à ne pas diverger, mais à converger vers les autres ».

« Le dialogue entre les religions est l'âme de cette unité, a-t-il lancé. Ce n'est pas un rite mais une passion ».

« 70 ans après le début de la guerre, sur les routes de la belle et noble Cracovie, tout comme sur les tristes sentiers d'Auschwitz, ne résonne plus le pas cadencé des troupes d'occupation, le pas éreinté des déportés ou d'un peuple humilié, mais le pas ami des pèlerins de différentes religions » .

« Aujourd'hui, il est possible d'être ensemble » et le fait de pouvoir nous rassembler, « souligne toute la volonté que nous avons à continuer à marcher ensemble sur la route du dialogue et de la paix » ; « car être ensemble, sans confusion mais sans divisions, manifeste le destin commun de l'humanité ».

« Un destin auquel il faut donner une âme ! », a-t-il conclu.


Les pauvres, maîtres de paix


Dans la matinée, le Métropolite Serafim de l'Eglise orthodoxe de Roumanie, a insisté, dans son homélie prononcée lors de la liturgie eucharistique d'inauguration, sur la valeur de la paix en tant que « fruit de la miséricorde divine », « don du Christ ressuscité », qui « s'acquiert par la prière et l'ascèse personnelle et par l'amour et le service aux pauvres et à ceux qui souffrent ». 
 
« Les pauvres et ceux qui souffrent, a-t-il expliqué, sont pour nous des maîtres de paix car ils nous aident à être des hommes de paix ».

« C'est en ayant un comportement miséricordieux envers les pauvres, en étant attentifs à la souffrance des hommes et des peuples, que nous-mêmes devenons miséricordieux, pacifiques et pleins de bonté », a-t-il ajouté. 
 
« Après les terribles années de guerre et de dictature communiste qui ont ravagé tant de pays et entraîné la mort de millions de personnes, Dieu nous a fait don des miracles de la paix et d'une Europe unie », toutefois, a-t-il précisé, « nous sommes conscients que la paix n'est pas quelque chose qui s'acquiert une fois pour toute ». 

« Nous avons reçu en Europe le grand don de la paix, mais nous ne saurions la garder pour nous et nous enfermer, de manière égoïste, dans la consommation et le bien être personnel ».

« Le don de la paix est un devoir et une mission, a-t-il précisé, surtout là où les hommes souffrent et là où nous rencontrons les plaies du Christ ressuscité ».


« Le loup habitera avec l'agneau »


Dans son discours, le grand rabin David Rosen, directeur du Département pour les affaires interreligieuses de l'American Jewish Committee et de l'Institut pour l'entente internationale interreligieuse Heilbronn, a pour sa part rappelé que pour les juifs, ce mois de septembre est le mois d' Elul mais aussi la période des sept samedis de consolation qui précèdent le nouvel an juif, rosh Hashanah

« Dans les synagogues durant ces sept samedis nous lisons des passages des textes du prophète Isaïe, du chapitre 40 au chapitre 61, qui consolent le peuple d'Israël avec l'amour et la fidélité éternelle de Dieu qui les fera retourner sur leur terre et leur permettra de reconstituer leur vie religieuse au plan national ». 

A l'ère messianique, selon le prophète Isaïe, « le loup habitera avec l'agneau, la panthère s'étendra auprès du chevreau ; le veau et le lionceau iront ensemble, conduits par un petit garçon ». 

« La vision d'Isaïe nous donne quelque chose de plus grand dans  laquelle espérer pour l'avenir, et c'est un fils de Cracovie qui nous amène si proche de cette vision. Puisse cette vision se réaliser au plus vite », a lancé David Rosen.


Entre incompréhensions et volonté de réconciliation


Plus tard, dans son intervention, le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, a raconté qu'il « avait six ans lorsque les hostilités ont éclaté et que son père, au milieu de la nuit, avait été appelé aux armes comme soldat, pour une guerre qui sera une tragédie humaine et politique pour l'Europe et pour le monde ». 

« 20 ans après la fin de la guerre et vers la fin du Concile, a-t-il ajouté, évêques polonais et allemands, entre les bancs du Concile se sont rapprochés pour se serrer la main en signe de réconciliation ».

« Les paroles des évêques polonais, sous la conduite du grand cardinal Stefan Wyszynski, sont inoubliables : 'Nous donnons notre pardon et demandons pardon' », tandis que les évêques allemands répondaient : « Dans une crainte révérencielle nous serrons les mains que vous nous tendez ».

« La réconciliation et la paix, tout comme la haine et la guerre, ont leur origine au plus profond du cœur humain, a souligné le cardinal Kasper. La paix entre les peuples doit donc commencer par la paix entre les religions ».

Heureusement, après la catastrophe de la seconde guerre mondiale, une nouvelle saison s'est ouverte sous le signe du dialogue interreligieux et œcuménique. 

« Nous ne sommes qu'au début d'un parcours visant à déraciner de vieilles incompréhensions, une profonde méfiance et d'injustes préjugés, et ainsi panser des plaies anciennes et instaurer compréhension, réconciliation et amitié entre les peuples, les cultures et les religions », a-t-il ajouté. 
 
« La route est certes encore longue, a-t-il ensuite conclu. Mais, aux nombreux sceptiques et aux ennemis du dialogue dans la vérité et dans l'amour nous répondons : 'Nous, nous continuons. Nous ne cédons pas' ».
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 17:45

Le supplément du Monde du 5 septembre 2009 consacre un article aux biohackers, bricoleurs de "laboratoires-maison" qui s'organisent pour mener des recherches sur le vivant dans le courant de la culture des hackers informatiques : ils revendiquent la compétence technique, la solidarité, l'irrespect à l'égard des autorités et des savoirs établis et un "désir irrépressible de démonter tout ce qui leur tombe sous la main pour voir comment ça marche".


Les biohackers entendent mener leurs recherches en toute liberté, loin des laboratoires officiels. Scientifiques ou simples curieux, ils bénéficient de la démocratisation de l'accès au savoir permis par internet.


Un groupe baptisé DIYbio (Do-it-Yourself Biology) réunit ainsi des biohackers dont les membres s'adonnent à différents bricolages dans le domaine des manipulations génétiques : modification du génome de bactéries, analyse de leur propre ADN, fabrication de "machines génétiques" destinées au grand public,...Ils visent la démocratisation des manipulations génétiques et la levée du préjugé selon lequel "les manipulations génétiques et les OGM sont un crime contre la nature ou contre la volonté divine".


Dans ce but, ils rejettent le concept de secret de fabrication et refusent de déposer brevets et copyrights sur leurs inventions. N'importe qui a le droit de les reprendre pour les modifier ou les améliorer à condition que les versions ultérieures restent elles aussi libres et ouvertes.

Les biohackers se disent conscients des risques inhérents au génie génétique, risques qu'ils considèrent cependant contrôlables. Un petit groupe de militants de Boston a d'ailleurs rédigé et diffusé un ensemble de règles de sécurité et de transparence à l'usage des débutants pour éviter les accidents et rassurer la population et les pouvoirs publics...

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 09:07

L’Evangile, ferment de liberté, de progrès, de fraternité, d’unité, de paix

Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des Missions

ROME, Dimanche 6 septembre 2009 (ZENIT.org) - L'Evangile est « ferment de liberté et de progrès, de fraternité, d'unité et de paix », rappelle Benoît XVI à l'occasion de la Journée mondiale des Missions 2009.

La Journée mondiale des Missions aura lieu le dimanche 18 octobre prochain. Le pape Benoît XVI publie son message pour cette occasion sur le thème : « Les Nations marcheront à sa lumière ».


La Journée mondiale des Missions a pour dessein de « raviver auprès des catholiques du monde entier la solidarité avec les églises locales de tous les continents afin de les souvenir » dans leur mission d'annonce d ela Bonne Nouvelle du salut dans le Christ Jésus.

Le pape rappelle tout d'abord que « tous les Peuples sont appelés au Salut » (§ 1) et que « Eglise pèlerine », « universelle », « sans limites et sans frontières », se sent « responsable de l'annonce de l'Evangile vis-à-vis de peuples entiers » (§ 2).

Et elle a reçu du Christ la mission « d'annoncer l'Evangile, qui est ferment de liberté et de progrès, de fraternité, d'unité et de paix » (§ 3).

Mais le pape rappelle aussi le prix de cette annonce : « Une mention particulière s'adresse à ces Eglises locales et à ces missionnaires hommes et femmes qui ont à témoigner et à répandre le Royaume de Dieu dans des situations de persécution, avec des formes d'oppression qui, vont de la discrimination sociale jusqu'à la prison, à la torture et à la mort », écrit le pape (§ 4).


Enfin, le pape invite « tous les catholiques » à donner « un signe crédible de communion entre les Eglises, par une aide économique, spécialement dans la phase de crise que traverse l'humanité, pour mettre les jeunes Eglises locales, en condition d'éclairer les gens par l'Evangile de la charité ».

Rappelons que cette année, cette journée sera célébrée au coeur du second synode des évêques pour l'Afrique (4-25 octobre 2009), sur le thème: « L'Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix : Vous êtes le sel de la terre... la lumière du monde. » (Mt, 5,13-14).

Ce thème est dans la continuité de celui de la 1ère Assemblée des évêques catholiques pour l'Afrique, convoquée par Jean-Paul II en 1994: « L'Église en Afrique et sa mission évangélisatrice vers l'an 2000 : Vous serez mes témoins ».

 


Journée mondiale des Missions 2009 : Message de Benoît XVI

« Les Nations marcheront à sa lumière »

ROME, Dimanche 6 septembre 2009 (ZENIT.org) - La Journée mondiale des Missions aura lieu le dimanche 18 octobre 2009. Le pape Benoît XVI publie son message pour cette occasion sur le thème : « Les Nations marcheront à sa lumière ».


La Journée mondiale des Missions a pour dessein de « raviver auprès des catholiques du monde entier la solidarité avec les Eglises locales de tous les continents afin de les souvenir » dans leur mission d'annonce de la Bonne Nouvelle du salut dans le Christ Jésus.


Cette année, cette journée sera célébrée au coeur du second synode des évêques pour l'Afrique (4-25 octobre 2009), sur le thème : « L'Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix : Vous êtes le sel de la terre... la lumière du monde. » (Mt 5,13-14).



Message de Benoît XVI


« Les Nations marcheront à sa lumière » (Apocalypse 21, 24)

En ce Dimanche consacré aux missions, je m'adresse avant tout à vous, Frères dans le Ministère Episcopal et Sacerdotal, et à vous aussi, frères et sœurs du Peuple de Dieu tout entier, pour inviter chacun a raviver en soi la conscience du Mandat Missionnaire du Christ de faire « de toutes les nations des disciples » (Mathieu 28,19), sur les pas de Saint Paul, l'Apôtre des Nations.

« Les Nations marcheront à sa lumière » (Apocalypse 21, 24). Le but de la mission de l'Eglise est en effet d'éclairer, par la lumière de l'Evangile, tous les peuples sur leur chemin historique vers Dieu, pour qu'ils aient en Lui, leur pleine réalisation et leur plein accomplissement. Nous devons ressentir le désir profond et la passion d'éclairer tous les Peuples, par la Lumière du Christ, qui resplendit sur le visage de l'Eglise, pour que tous se rassemblent dans l'unique famille humaine, sous la paternité aimante de Dieu.

C'est dans cette perspective que les disciples du Christ, répandus dans le monde entier, agissent, travaillent durement, et gémissent sous le poids des souffrances, et donnent leur vie. Je réaffirme avec force tout ce qui a été dit à plusieurs reprises par mes Vénérés Prédécesseurs : l'Eglise n'agit pas pour étendre son pouvoir, ou pour affirmer sa domination, mais pour apporter à tous le Christ, Salut du monde. Nous ne demandons rien d'autre que de nous mettre au service de l'humanité, et spécialement de celle qui souffre le plus, et qui est la plus marginalisée, parce que nous croyons que « l'engagement d'annoncer l'Evangile à tous les hommes de notre temps... est sans aucun doute un service rendu non seulement à la communauté chrétienne, mais aussi à toute l'humanité » (Evangelii Nuntiandi, 1), qui « connaît des conquêtes admirables, mais semble avoir oublié le sens des réalités ultimes et de son existence même » (Redemptoris Missio, 2)


1. Tous les Peuples sont appelés au Salut

L'humanité entière, en vérité, a la vocation radicale de retourner à sa source, qui est Dieu, dans Lequel seulement elle trouvera son accomplissement final par la restauration de toutes les choses dans le Christ. La dispersion, la multiplicité, le conflit, l'inimitié, seront apaisés et réconciliés par le Sang de la Croix.

Le nouveau début a déjà commencé avec la Résurrection et avec l'Exaltation du Christ, qui attire toutes les choses à soi, les renouvelle, les fait participer à la joie éternelle de Dieu. L'avenir de la nouvelle création brille déjà dans notre monde, et allume, même si c'est au sein de contradictions et de souffrances, l'espérance d'une vie nouvelle. La Mission de l'Eglise consiste à « contaminer » d'espérance, tous les peuples. Pour cela, le Christ appelle, justifie, sanctifie et envoie ses disciples pour annoncer le Royaume de Dieu, pour que toutes les Nations deviennent Peuple de Dieu. C'est seulement dans cette Mission que se comprend et s'authentifie le véritable chemin historique de l'humanité. La Mission universelle doit devenir une constante fondamentale de la vie de l'Eglise. Annoncer l'Evangile doit être pour nous, comme ce l'était déjà pour l'Apôtre Paul, un engagement qui ne peut être différé et qui est premier.


2. Eglise pèlerine

L'Eglise Universelle, sans limites et sans frontières, se sent responsable de l'annonce de l'Evangile vis-à-vis de peuples entiers (cf. Evangelii Nuntiandi, 53). Germe d'espérance par vocation, Elle doit continuer le service du Christ pour le monde. Sa Mission et son service ne sont pas à la mesure des besoins matériels ou même spirituels qui s'achèvent dans le cadre de l'existence temporelle, mais d'un salut transcendant qui se réalise dans le Royaume de Dieu (cf. Evangelii Nuntiandi, 27). Ce Royaume, tout en étant dans sa plénitude eschatologique, et non pas ‘de' ce monde (cf. Jean 18, 36), est aussi ‘dans' ce monde et dans son histoire, force de justice et de paix, de vraie liberté et de respect de la dignité de tout homme. L'Eglise vise à transformer le monde par la proclamation de l'Evangile de l'Amour, « qui éclaire toujours de nouveau un monde ténébreux, et qui nous donne le courage de vivre et d'agir et... de cette manière, de faire entrer la lumière de Dieu dans le monde » (Deus Caritas est, 39). C'est à cette Mission et à ce service que, par ce Message, j'appelle également à participer tous les membres et toutes les institutions de l'Eglise.


3. Missio Ad Gentes

La Mission de l'Eglise consiste donc à appeler tous les Peuples au salut réalisé par Dieu par l'intermédiaire de son Fils Incarné. Il est donc nécessaire de renouveler l'engagement d'annoncer l'Evangile, qui est ferment de liberté et de progrès, de fraternité, d'unité et de paix (cf. Ad Gentes, 8). Je veux « de nouveau confirmer que le Mandat d'évangéliser tous les hommes, constitue la Mission essentielle de l'Eglise » (Evangelii Nuntiandi, 14), tâche et mission que les profonds et vastes changements de la société actuelle rendent plus urgentes encore. Ce qui est en question est le salut éternel des personnes, la fin et l'accomplissement même de l'histoire humaine et de l'univers. Animés et inspirés par l'Apôtre des Nations, nous devons ‘être conscients que Dieu a un peuple nombreux dans toutes les villes parcourues, y compris par les apôtres d'aujourd'hui (cf. Actes 18, 10). En effet, « la promesse est pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur les appellera » (Actes 2, 39)

L'Eglise entière doit s'engager dans la ‘Missio Ad Gentes' tant que la souveraineté salvifique du Christ ne sera pas pleinement réalisée. « Actuellement, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis » (Hébreux 2, 8)


4. Appelés à évangéliser y compris par le martyre

En cette Journée consacrée aux Missions, je rappelle dans la prière ceux qui ont fait de leur vie une consécration exclusive au travail d'évangélisation. Une mention particulière s'adresse à ces Eglises locales et à ces missionnaires hommes et femmes qui ont à témoigner et à répandre le Royaume de Dieu dans des situations de persécution, avec des formes d'oppression qui, vont de la discrimination sociale jusqu'à la prison, à la torture et à la mort. Ils sont nombreux ceux qui, actuellement, sont mis à mort à cause de Son Nom. Ce qu'écrivait mon vénéré Prédécesseur le Pape Jean Paul II est toujours d'une actualité terrible : « La mémoire jubilaire nous a ouvert un spectacle surprenant, nous montrant que notre temps est particulièrement riche de témoins qui, d'une manière ou d'une autre, ont su vivre l'Évangile dans des situations d'hostilité et de persécution, souvent jusqu'à donner le témoignage suprême du sang ». (Novo Millenio Ineunte, 41)

La participation à la Mission du Christ, en effet, marque aussi la vie des annonciateurs de l'Evangile, auxquels est réservé le même destin que leur Maître. « Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : Un serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15, 20). L'Eglise se place sur la même voie, et subit le même sort que le Christ, parce qu'elle n'agit pas sur la base d'une logique humaine, ou en comptant sur les raisons de la force, mais en suivant la Voie de la Croix, et en se faisant, dans une obéissance filiale au Père, témoin et compagne de voyage de cette humanité.

Aux Eglise antiques tout comme aux Eglises de fondation récente, je rappelle qu'elles sont placées par le Seigneur comme sel de la terre et lumière du monde, appelées à répandre le Christ, Lumière des Nations, jusqu'aux extrémités de la terre. La ‘Missio Ad Gentes' doit être la priorité de leurs plans pastoraux.

Mes remerciements et mes encouragements vont aux Œuvres Pontificales Missionnaires, pour le travail indispensable d'animation, de formation missionnaire, et d'aide économique aux jeunes Eglises. Par ces Institutions Pontificales se réalise de manière admirable la communion entre les Eglises, avec l'échange de dons, dans la sollicitude réciproque, et dans les projets missionnaires communs.


5. Conclusion

L'élan missionnaire a toujours été signe d'une vitalité de nos Eglises (cf. Redemptoris Missio, 2). Il est nécessaire toutefois de réaffirmer que l'évangélisation est une œuvre de l'Esprit et qu'avant même d'être action, elle est témoignage et irradiation de la lumière du Christ (cf. Redemptoris Missio, 26) de la part de l'Eglise locale qui envoie ses missionnaires hommes et femmes, pour les mener au-delà de ses frontières. C'est pourquoi je demande à tous les Catholiques de prier le Saint-Esprit, pour qu'il accroisse, dans l'Eglise, la passion pour la Mission qui consiste à répandre le Royaume de Dieu, et de soutenir les missionnaires, hommes et femmes, et les communautés chrétiennes engagées en première ligne dans cette Mission, parfois dans des milieux hostiles de persécution.

J'invite en même temps tous les catholiques à donner un signe crédible de communion entre les Eglises, par une aide économique, spécialement dans la phase de crise que traverse l'humanité, pour mettre les jeunes Eglises locales, en condition d'éclairer les gens par l'Evangile de la charité.

Que la Vierge Marie, Etoile de la nouvelle Evangélisation, nous guide dans notre action missionnaire, Elle qui a donné le Christ au monde, venu comme Lumière des nations, pour qu'il apporte le salut « jusqu'aux extrémités de la terre » (Actes 13, 47)


J'accorde à tous ma Bénédiction

Donné au Vatican le 29 juin 2009


BENEDICTUS PP. XVI

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 09:10

Nigeria : L’Eglise fleurit malgré les difficultés

Les extrémistes islamiques s’opposent à son œuvre

ROME, Vendredi 4 septembre 2009 (ZENIT.org) - Malgré les difficultés que pose la présence des extrémistes musulmans, l'Eglise catholique continue de fleurir au Nigeria.


Mgr Timothy Carroll, vicaire apostolique de Kontagora, a fait savoir à l'association internationale Aide à l'Eglise en détresse (AED), que les militants islamiques ont tenté d'arrêter la construction de nouvelles églises, allant jusqu'à les endommager la nuit. 

En réponse à cela et à d'autres défis, l'AED a annoncé qu'elle ferait don de près de 135.000 euros en trois ans pour faire face aux nécessités premières de la population, comme creuser des puits et fournir une assistance sanitaire de base et une instruction. 

L'association soutient les missions de Karenbana, Shafashi, Bobi, Nsanji Nkoso et Galadima, dans le nord-est du pays. Sans aides « celles-ci ne pourraient survivre », a reconnu l'évêque.

Dans l'Etat nigérian du Niger, la situation est très tendue, malgré que chrétiens et musulmans soient égaux en nombre, à cause de l'opposition des militants islamiques à l'Eglise catholique et l'adoption de la sharia, la loi islamique.

 

Abandon des religions tribales


Pour Mgr Carroll, la population locale tourne progressivement le dos aux religions tribales, se tournant vers d'autres croyances plus générales. 

« Nos populations autochtones sont à un carrefour, a-t-il commenté. Dans 10 ans, elles embrasseront le christianisme ou l'islam ». 

« Grâce à Dieu beaucoup se tournent vers l'Eglise catholique, voyant en elle une voie qui conduit à Dieu et au progrès concernant l'alphabétisation et la santé, car nous soignons aussi bien le corps que l'âme ». 

Etant donné que la majorité de la population autochtone est à moitié nomade et que 80% d'entre eux sont analphabètes, l'Eglise assure des programmes d'instruction qui ont lieu en saison sèche, entre janvier et avril, pour ne pas interrompre le cycle agricole. 

Ceux qui arrivent avec succès au bout des trois années d'étude peuvent accéder aux cours du Masuga Language Centre, pour y apprendre les bases de la foi et guider des services de prière. 

La Bible pour enfant de l'AED, en langue locale Hausa est un des textes les plus utilisés, alors que sont en préparation le Nouveau Testament et les Psaumes dans une autre langue locale, le Kamberi.


Aspect sanitaire


Une équipe constituée par l'Eglise, experte en création de puits, fournit ses services à toute communauté qui en fait la demande (pas uniquement catholique), enseignant l'importance de prendre soin de la structure pour éviter la contamination de l'eau. 

« En améliorant la qualité de l'eau, nous améliorons aussi celle de la santé, vu que la plupart des maladies communes sont liées à l'eau », a souligné Mgr Carroll. 

L'éducation à la santé est fondamentale pour le travail de la mission. Une sœur infirmière va de village en village pour informer les mères sur les causes des maladies les plus communes. 

Mgr Carroll a mis l'accent sur l'importance des mères dans la formation de toute la communauté. 

« Un proverbe africain dit 'Eduquer une mère c'est éduquer une famille entière' », a-t-il rappelé.  

La mission suit également un programme de vaccination contre les maladies mortelles les plus communes en Afrique. Outre des cours d'alphabétisation durant la saison sèche, elle stimule également la prise de conscience en faisant de la prévention contre le SIDA.


Réorganisation pastorale


Mgr Carroll a émis l'espoir que certaines missions seront organisées en paroisses au cours des 5 à 10 prochaines années. 

La mission de Shafashi, qui dessert 118 communautés catholiques, pourrait être déjà divisée en deux paroisses, a-t-il souligné, mais le manque de prêtres oblige à repousser le projet. 

Si dans l'est et dans le sud du Nigeria, où l'Eglise est présente depuis un siècle au moins, il y a beaucoup de prêtres, 80% des communautés du nord-est ont moins de dix ans de vie. 

« Les vocations autochtones sont le fruit de l'arbre, a conclu Mgr Carroll. Et aujourd'hui ici nous en sommes seulement à planter les arbres. Les fruits viendront quand Dieu le voudra ». header_original_mod
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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 09:05

Brésil : « Réveiller l’action missionnaire des baptisés »

L’Eglise approuve un nouveau projet national d’évangélisation

ROME, Vendredi 4 septembre 2009 (ZENIT.org) - « Réveiller la vocation et l'action missionnaire des baptisés » : tel est l'objectif proposé par le nouveau projet national d'évangélisation approuvé par l'épiscopat brésilien.


Le président de la conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), Mgr Geraldo Lyrio Rocha, archevêque de Mariana, explique dans un entretien accordé à « L'Osservatore Romano » que cette initiative entre dans le cadre des résolutions prises suite aux indications issues de la Vème conférence de l'épiscopat latino-américain et des Caraïbes, qui a eu lieu à Aparecida en mai 2007 et demandant aux sud-américains de s'engager dans une « mission continentale ».


Le nouveau projet, intitulé : « Le Brésil dans la mission continentale », « invite toute l'Eglise au Brésil à se mettre dans un état permanent de mission » et « propose comme objectif général de s'ouvrir à l'impulsion du Saint Esprit ; d'encourager, dans les communautés et chez chaque baptisé, le processus de conversion personnel et pastoral dans un état permanent de mission », rappelle Mgr Rocha.


Dans ce but, de nombreux objectifs ont été fixés comme : « Offrir la joyeuse expérience de devenir disciple, en rencontrant le Christ ; promouvoir la formation à tous les niveaux comme soutien à la conversion personnelle et pastorale du disciple missionnaire ; revoir les structures de notre action évangélisatrice pour tenter d'atteindre les catholiques qui se sont éloignés ; favoriser l'accès de tous, à commencer par les pauvres, à l'offre attrayante d'une vie digne, en Jésus Christ ; approfondir la mission comme service à l'humanité ; discerner les signes de l'Esprit Saint dans la vie des personnes et dans l'histoire ».


Le sujet de la mission, relève Mgr Rocha, est l'Eglise particulière. C'est pourquoi la CNBB propose à chaque diocèse de revoir son plan pastoral pour lui donner un nouvel élan missionnaire.


« Plus que viser à réaliser de nouvelles choses ou entreprendre de nouvelles initiatives », ce projet cherche à « donner une empreinte missionnaire aux structures, organismes et initiatives pastorales déjà existants ».


Les communautés pastorales, doivent donc être « encouragées à profiter intensément de ce temps de grâce que la conférence d'Aparecida représente comme nouvelle Pentecôte pour l'Amérique latine et les Caraïbes ».


« Le grand défi est celui de réveiller la vocation et l'action missionnaire des baptisés et d'aller à la rencontre des personnes, des familles et des communautés pour transmettre et partager le don de la rencontre avec le Christ », a souligné Mgr Rocha  lors de son séjour à Rome à l'occasion de la visite ad limina Apostolorum des évêques de son pays au pape et à la curie romaine.


Comme gestes concrets, il est proposé entre autre de « rencontrer des personnes provenant d'autres pays latino-américains et vivant au Brésil ; de susciter des rencontres avec les brésiliens qui vivent à l'étranger et d'assurer une plus grande présence missionnaire ; de promouvoir l'envoi de missionnaires ad gentes ; d'intensifier la formation de nouveaux missionnaires ; de promouvoir l'accueil et la visite ; d'encourager la production de programmes radiophoniques et télévisés sur ‘Le Brésil dans la mission continentale' ; de faire connaître les expériences missionnaires significatives actuellement en cours dans les différentes régions du Brésil » .


Année catéchétique et Année sacerdotale


Le président des évêques brésiliens rappelle aussi que le Brésil a proclamé l'année 2009 : « Année catéchétique nationale » sur le thème : « Catéchèses, chemin pour devenir disciple ». Cette initiative consiste à tenter « de consolider le chemin vers une catéchèse renouvelée et d'offrir un éclairage et quelques pistes de réflexions face aux nouveaux défis de la réalité actuelle ».


« L'objectif principal de l'Année catéchétique, déclare-t-il, est de donner un nouvel élan aux catéchèses comme service d'Eglise et comme voie à suivre pour devenir disciple. Il s'insère donc dans le processus de réception du document d'Aparecida, dans les nouvelles directives de l'action évangélisatrice de l'Eglise au Brésil et dans les autres événements de l'Eglise, comme le synode sur la Parole ».


Quant à l'Année sacerdotale, inaugurée par Benoît XVI le 19 juin dernier, Mgr Rocha rappelle l'importance de « veiller à la formation des prêtres », un point sur lequel les évêques du Brésil ont beaucoup insisté lors de leur 47ème assemblée générale.


Parmi les nombreuses initiatives (congrès, rencontres d'étude, participation à de grands événements nationaux et internationaux), Mgr Rocha signale deux événements en particulier : le congrès eucharistique national qui se déroulera à Brasilia en mai 2010 et le congrès régional des prêtres.


« Nous avons enfin appelé à entamer une pastorale presbytérale là où elle n'existe pas encore, conclut-il. Nous sommes convaincus que cette occasion de renouvellement est une occasion à ne pas perdre ».


Les évêques brésiliens effectuent actuellement leur visite ad limina à Rome. Les groupes sont au nombre de 13. La CNBB réunit aujourd'hui l'épiscopat le plus grand au monde (plus de 400 évêques pour 272 circonscriptions ecclésiastiques).


Le Brésil compte 170 millions d'habitants, 74% desquels sont catholiques. header_original_mod
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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 09:01

Cinq autres chrétiens assassinés au Pakistan

L’Eglise pakistanaise accablée, les coupables ne sont pas poursuivis

ROME, Vendredi 4 Septembre 2009 (ZENIT.org) - Cinq chrétiens ont été tués à coups d'armes à feu dans le centre ville de Quetta, au Balouchistan, le 28 août. C'est ce qu'a confirmé Radio Vatican, citant des sources locales. Un nouvel épisode qui arrive après le massacre du Punjab, où 11 chrétiens sont morts et où plus de 100 maisons ont été saccagées.


Selon Stefano Vecchia, expert cité par Radio Vatican, « il est très probable qu'il s'agisse des mêmes extrémistes qui ont déjà attaqué la ville de Gojra, le 1er août », des personnes d'« influence talibane ».


« Au Pakistan, de nombreuses sources sont certaines d'un changement de stratégie des talibans : plus d'attentats suicides contre des objectifs sensibles - ou parfois aussi contre des objectifs civils -, mais une stratégie visant à faire grandir les tensions entre les communautés. Une stratégie qui touche en particulier les minorités », a expliqué Stefano Vecchia.

Pour lui, la majorité islamique est pacifique, et vit souvent dans les grandes villes avec les minorités.


Loi anti-blasphème


Pour Stefano Vecchia, au-delà des tensions politiques que le pays vit actuellement, le problème des chrétiens est la loi anti-blasphème, qui les transforme souvent en victimes de la discrimination et en cible facile des personnes violentes : des délits difficiles à poursuivre.

Les évêques catholiques pakistanais ont récemment exprimé leur déception après l'absence d'un procès légal contre les attaques anti-chrétiennes dans la province du Punjab.

S'adressant à l'agence catholique asiatique UCANews, le président de la conférence épiscopale pakistanaise, Mgr Lawrence J. Saldanha, archevêque de Lahore, a exprimé sa préoccupation car, « un mois après le massacre, aucun des accusés n'a été puni ».

« Je crains que les coupables restent impunis, et que le cas reste longtemps en suspend », a-t-il ajouté.


La loi anti-blasphème prévoit la prison à vie ou la peine de mort en cas d'insultes contre le Coran ou le prophète Mahomet. Le problème, affirment les évêques, est que l'on abuse souvent de cela pour des raisons et des intérêts personnels.


Selon certaines données de la Commission nationale Justice et Paix de la Conférence épiscopale pakistanaise, depuis l'entrée en vigueur de la loi, 964 personnes ont été jugées dont 479 musulmans, 119 chrétiens, 340 ahmadis (une secte musulmane considérée comme hérétique) et 14 hindous.


Nombreux ont été ceux qui ont demandé la suppression ou au moins la révision de la loi. L'Eglise a lancé une campagne de souscription en ce sens, et on pense que près de 200.000 signatures pourraient être recueillies. Les chrétiens représentent 1,6% de la population du Pakistan, qui comprend 160 millions d'habitants.

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 17:02
Journal La Croix du 03/09/2009
Daniel Vinet : La paroisse, "un lien social indispensable"


Daniel Vinet est maire de Montmoreau-Saint-Cybard (Charente)

« La vie de la paroisse fait partie de la vie du village. Avoir un curé actif, capable de faire vivre la communauté des croyants mais aussi d’organiser des activités, notamment pour les jeunes, c’est une chance pour les petites communes.

Nous sommes déjà associés avec trois autres communes, donc la messe ne se dit plus chez nous qu’un dimanche sur quatre. Nous ne voudrions surtout pas perdre cela, car, ici, les gens sont très attachés à leur église.

Déjà, les points Poste et la plupart des services publics en zone rurale sont menacés, alors il est nécessaire de maintenir l’activité de la paroisse, un lien social indispensable entre les gens. »
 
Recueilli par Mathieu CASTAGNET
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 16:58
Journal La Croix du 03/09/2009
Un diplôme pour « manager » les paroisses


Créé en 2008, le master en management de l’Église de l’Université catholique de Villanova applique les techniques de l’entreprise à la paroisse

La paroisse doit-elle être dirigée comme une entreprise ? Depuis quelques années aux États-Unis, des universités proposent des diplômes en « Church management », ou « management d’Église ». « Évidemment, l’Église n’est pas une entreprise », atteste Charles Zech, directeur du Centre pour les études en management de l’Église à l’Université catholique de Villanova (Pennsylvanie).

« Mais nous avons la responsabilité de veiller sur nos ressources, financières et humaines. Jésus a parlé de l’importance d’être gardiens de nos talents et de nos autres dons. Souvent, cela requiert l’application des techniques de management. »

Les récents scandales qui ont terni la réputation de l’Église catholique du pays ne sont pas étrangers à la mise en place de telles formations. « Chaque semaine, un nouveau cas de détournement d’argent fait la une des journaux. Il faut bien se dire que ces gros titres font beaucoup de mal à l’Église, et je ne parle pas seulement des abus sexuels. »

45 élèves, dont deux tiers de laïcs

Quatre ans de mise au point ont été nécessaires pour tailler sur mesure ce diplôme. Intégré au sein de l’École de commerce, classée parmi les meilleures des États-Unis, ce cursus est destiné aux prêtres et laïcs appelés à exercer des responsabilités en paroisse. Chaque cours a été envisagé pour répondre à leurs besoins, « dans un contexte religieux », précise Charles Zech. Contrairement à d’autres champs d’étude, « tous nos cas pratiques émanent de situations réelles tirées de la vie de la paroisse, et non de Wall Street », poursuit le professeur.

Le cours principal englobe ainsi les questions de direction, d’éthique de l’organisation et de pensée catholique. La formation en ressources humaines met l’accent sur le travail avec les bénévoles. Une classe combine droit civil et droit canonique, ainsi que leur interaction. La comptabilité est enseignée du point de vue d’une organisation à but non lucratif. Enfin, le cours de nouvelles technologies permet notamment d’apprendre à créer un site Web pour la paroisse.

Créé en 2008, le master compte 45 élèves, dont deux tiers de laïcs. Comme dans la plupart des universités aux États-Unis, le programme est loin d’être gratuit : l’inscription coûte 23 460 dollars, mais l’université offre un rabais de 25 % si une institution religieuse prend en charge un tiers de frais.
 
Stéphanie FONTENOY, à New York
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 16:53

« Nouvelle solidarité, nouvelle société »

Thème de la prochaine Semaine sociale de France en novembre 2009


ROME, Jeudi 3 septembre 2009 (ZENIT.org) - Près de 4000 personnes sont attendues les 20, 21 et 22 novembre 2009 au Parc des exposition de Villepinte (Seine-Saint-Denis ; France), pour débattre autour des nouvelles formes de solidarités avec les Semaines sociales de France .


« Nouvelle solidarité, nouvelle société » est le thème de la prochaine session des Semaines sociales de France, la 84ème édition, au cours de laquelle de nombreuses personnalités de tous horizons interviendront pour tenter de répondre à des questions comme : « Quelles sont ces nouvelles solidarités ?  Comment peuvent-elles répondre à la situation de crise qui touche le monde actuellement ? Qui a les moyens d'agir ? », précisent les organisateurs de l'événement.


L'enjeu de cette 84ème édition est de dépasser l'aspect uniquement économique de la solidarité pour mettre en valeur ses dimensions morales et politiques. 


Ainsi, après un constat sur les « solidarités anciennes et nouvelles » et une géographie des « inégalités et de la solidarité » en France et dans le monde, les travaux de cette 84ème Semaine se concentreront sur les différentes manières de concevoir la solidarité.


De nouvelles formes de solidarité se sont multipliées ces dernière décennies. Il s'agit aujourd'hui d' « analyser l'influence qu'elles exercent sur le cadre institutionnel, les conditions de leur généralisation, et enfin leur capacité à s'ériger en modèles pour un vivre ensemble », comme le souligne le Mouvement chrétien des cadres et dirigeants  (MCC), mouvement rattaché à l'Eglise catholique de France qui rassemble des croyants catholiques et protestants, pratiquants réguliers ou en recherche au niveau de leur foi.


Six ateliers au choix entraîneront les participants dans l'exploration de toutes les nouvelles formes de solidarité. Ces dernières se sont multipliées ces dernières années. L'objectif est aujourd'hui de voir quelle est leur place dans l'espace public. 


Des personnalités politiques, religieuses, et civiles de tout premier plan interviendront.  

« L'Europe peut-elle encore mobiliser? Quel est son avenir? L'économie solidaire est-elle une utopie ? » : autant de questions qui seront soulevées durant cette Semaine sociale de France où les participants seront également invités à « agir et penser » avec des personnes en situation d'exclusion.


« Avec les nouvelles solidarités, la session de 2009 explore l'idée que le déni de l'autre n'a pas seulement conduit à la marginalisation d'une fraction importante de la population. Il a aussi miné le lien social », souligne-t-on sur la page d'accueil du site des Semaines sociales de France. « Or cette crise pourrait donner l'occasion de transformer l'essai de ces nouvelles solidarités en un vrai départ pour la société tout entière. ». 


Les Semaines sociales de France ont été fondées en 1904 dans le but de faire connaître la pensée sociale de l'Eglise et de contribuer au débat social ; elles sont surtout connues pour leur session annuelle. Elles sont aussi présentes dans de nombreuses villes de France et ont développé, depuis leur session anniversaire de 2004 à Lille, une dimension européenne.

Pour toute information : http://www.ssf-fr.org/ssf

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 16:51

Environnement : Appel du pape pour le sommet des Nations Unies

Pour une gestion responsable

ROME, Jeudi 3 septembre 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI demande à la communauté internationale de se mobiliser pour « lutter contre les façons nuisibles d'exploiter l'environnement ».


Le thème de l'environnement et la question du développement humain durable, dont a parlé le paape au cours de l'audience générale du 26 août 2009, seront parmi les thèmes de la 64e session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies, qui aura lieu du 15 septembre au 2 octobre prochains, rappelle L'Osservatore Romano en français du 1er septembre dernier.

Cette assemblée, écrit L'OR, représente une étape importante en vue de la XVe Conférence de l'ONU consacrée aux changements climatiques, (cop15), qui se tiendra du 7 au 18 décembre prochains à Copenhague.


En ce moment, du 31 août au 4 septembre, a lieu à Genève la IIIe Conférence sur le climat (WCC-3) de l'Organisation météorologique mondiale (WMO), dont l'objectif principal est d'instituer un système international de services qui favorise l'intégration entre les informations scientifiques et la gestion et l'adaptation aux changements climatiques du monde.

Voici les paroles prononcées par le pape en anglais à ce sujet, lors du salut aux pèlerins anglophones, dans la traduction de L'OR.


Je souhaite apporter mon soutien aux responsables des gouvernements et des agences internationales qui se réuniront bientôt au sein des Nations unies pour discuter de la question urgente du changement climatique.


La Terre est en effet un don précieux du Créateur qui, en établissant son ordre intrinsèque, nous a donné des orientations pour nous aider à administrer sa création. Précisément dans ce contexte, l'Eglise considère que les questions concernant l'environnement et sa protection sont étroitement liées au développement humain intégral. Dans ma récente encyclique, Caritas in veritate, j'ai évoqué de telles questions en rappelant "l'urgente nécessité morale d'une solidarité renouvelée" (n. 49), non seulement entre les pays, mais également entre les personnes, car Dieu a donné l'environnement naturel à chacun, c'est pourquoi l'usage que nous en faisons comporte une responsabilité personnelle envers l'humanité en général, en particulier envers les pauvres et les générations futures (n. 48).


Il est donc important que la Communauté internationale et chaque gouvernement envoient des messages adaptés à leurs citoyens et réussissent à lutter contre les façons nuisibles d'exploiter l'environnement! Les coûts économiques et sociaux entraînés par l'utilisation des ressources communes doivent être reconnus de façon transparente et assumés par ceux qui les occasionnent, et non par les générations futures. La protection de l'environnement, et la sauvegarde des ressources et du climat, oblige tous les responsables à agir de façon concertée, en respectant le droit et en promouvant la solidarité avec les régions les plus faibles du monde (cf. n. 50). Ensemble, nous pouvons édifier un développement humain intégral au bénéfice de tous les peuples, présents et à venir, un développement inspiré par les valeurs de la charité dans la vérité. Dans ce but, il est essentiel que le modèle actuel de développement mondial soit transformé à travers une acceptation plus large et commune des responsabilités à l'égard de la création: c'est ce qu'exigent non seulement les questions liées à l'environnement, mais également le scandale de la faim et de la pauvreté humaine.


Avec ces sentiments, je désire encourager tous les participants au sommet des Nations unies à entreprendre leurs débats de façon constructive et avec un courage généreux. En effet, nous sommes tous appelés à exercer de façon responsable l'administration de la création, à utiliser les ressources de façon à ce que chaque personne et communauté puisse vivre avec dignité et à développer "l'alliance entre l'être humain et l'environnement, qui doit être le miroir de l'amour créateur de Dieu" (Message pour la Journée mondiale de la paix 2008, n. 7, cf. orlf n. 50 du 11 décembre 2007)! Merci.

© L'Osservatore Romano, 2 septembre 2009

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