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  • : Communauté; catholique du Bon Pasteur de Thionville
  • : Rencontre avec une communauté chrétienne catholique de Moselle, à Thionville (rive gauche). Trouver les infos qu'il vous faut: prière, réflexion, méditation, baptême, première communion,confirmation, sacrement de l'ordre, mariage, funérailles, .......
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Adoration du St Sacrement




"Christ au centre,
Christ pour tous!"

Tous les mercredis soir, de 20h15 à 21h30, à l'église de Veymerange, venez prier et louer le Seigneur, sur fond de chants de taizé et de l'Emmanuel. Le Saint Sacrement est exposé pour l'adoration.

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Recevoir le pardon de Dieu: tous les premiers mardis du mois à 18h00 à l'église de TERVILLE; avant chaque messe; ou en faisant appel au curé de la paroisse

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Que Dieu vous bénisse

Je vous souhaite la bienvenue sur le blog de la communauté de paroisses du Bon Pasteur ! Si vous souhaitez me contacter, vous pouvez le faire à l' adresse ci-dessous ou en me téléphonant au presbytère. 

  Le secrétariat est au presbytère de Veymerange,

16 rue St Martin, 57100 Veymerange.

Hors vacances, les heures d'ouverture du secrétariat sont: mardi et vendredi de 17h00 à 18h30 et mercredi de 10h00 à 12h00.

Durant les vacances scolaires, il n'y a qu'une permance le vendredi.

l:  03.82.50.40.06

 courriel: jp.kovacs@eveche-metz.fr

----------------------------------Pour vous informer:------------------

 
KTO, la télé catho:Lien vers KTO
 
FPour aider la quête diocésaine:faire-un_don2.jpg

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Ensemble, avec le Christ au centre, le Christ pour tous!
  Jean-Pierre Kovacs
Le curé de la Communauté du Bon Pasteur
 Notre partenaire:
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Articles RÉCents

14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 16:50
Comment se porte l'Eglise en France ?

Réponse de Jean-Baptiste Maillard, auteur de « Dieu est de retour »


ROME, Lundi 12 octobre 2009 (ZENIT.org) - « En France, l'Eglise se porte bien quand elle évangélise ». C'est ce qu'a constaté Jean-Baptiste Maillard, auteur de « Dieu est de retour », un ouvrage qu'il a écrit après une véritable enquête sur le terrain, à la découverte de l'Eglise en France, aujourd'hui. Il a répondu aux questions de ZENIT.

ZENIT - Cet ouvrage est le fruit d'une enquête sur le terrain. Vous avez voulu voir de vos propres yeux comment se portait l'Eglise de France. Quelles sont vos impressions ?

J.-B. Maillard - J'ai pu constater qu'en France, l'Eglise se porte bien quand elle évangélise. Que de richesses insoupçonnées ! Imaginez-vous en boîte de nuit en train d'évangéliser : c'est ce que fait toutes les fins de semaines le Père Axel, que j'ai eu la joie d'accompagner, découvrant ainsi la présence de Dieu dans un lieu pour le moins inattendu. Eh oui, Dieu est partout, il est de retour, et nous en sommes les témoins ! Que diriez-vous aussi si vous preniez en autostop un jeune séminariste qui veut vous faire rencontrer Jésus et prie pour vous Notre Dame de l'auto-stop ? Si au cours d'un pèlerinage à Medjugorge avec le Club Medj, un chauffeur de car vous propose une virée en moto pour emmener des non-croyants ? Croiriez-vous ce jeune rabbin récemment converti au catholicisme qui lisait la Bible en cachette dès l'âge de huit ans ? Ou bien cette religieuse du monastère cistercien Notre Dame de Bonneval, où il n'y avait pas eu de vocation depuis trente ans, vous parler d'é
 vangélisation. Et encore, cette nouvelle communauté, la Société des missionnaires de la Miséricorde Divine, attachée à la forme extraordinaire du rite, et dont l'évêque vient d'ordonner deux de leurs dix séminaristes proposant le Christ aux musulmans ? (cf. : www.annuncioblog.com) Ce sont toutes ces personnes que j'ai interrogées dans Dieu est de retour.

Le constat est simple : on peut annoncer le Christ à tout le monde, que ce soit aux SDF, aux couples, aux enfants, à ses collègues de travail, à des passants... et ça marche ! Il y a des conversions, fulgurantes ou discrètes. Cela dit, « la moisson est abondante, et les ouvriers peu nombreux » (Mt 9,37). L'Eglise a besoin d'une dynamique de croissance, pour reprendre l'expression du Père Mario Saint Pierre, docteur en théologie, que j'ai interrogé sur la question de la formation. Cela s'applique à toute notre évangélisation : « Le disciple n'est pas au-dessus du maître » (Lc 6,40) : si Jésus va rechercher les brebis une par une, nous aussi devons faire de même !

ZENIT - Quel conseil donneriez-vous à un chrétien, à un prêtre ou même un évêque, découragé, qui a le sentiment que l'Eglise est en train de disparaître autour de lui ?

J.-B. Maillard - Je suis bien mal placé pour donner des conseils, mais puisque vous me demandez mon avis, je dirais qu'aujourd'hui tout est donné aux chrétiens pour « changer le monde ». L'Evangile a ce magnifique « pouvoir ». Dieu est de retour dans le coeur de nos contemporains qui l'avaient rejeté, de nombreux signes en témoignent chaque jour. La moisson des âmes est abondante et il ne reste qu'à récolter, c'est-à-dire annoncer. Alors, à un chrétien, je lui rappellerais que seul, il est en danger. Qu'il rejoigne une paroisse, un mouvement, dont l'évangélisation est la première priorité, pour recevoir le soutien de ses frères, être encouragé dans sa vie de prière et son apostolat. A un prêtre, qu'il redouble de prière envers Celui à qui il a donné sa vie, et trouve de nouveaux moyens concrets pour évangéliser avec ses fidèles, là où le Seigneur l'a placé. A un évêque, enfin, j'aurais envie de lui dire que sa mission, comme successeur des apôtres, fait de lui un premier de c
 ordée dans l'évangélisation. L'Esprit Saint aidant, il saura ouvrir de nouveaux chantiers, loin de nos habitudes !

ZENIT - Quels sont les signes les plus positifs de la vitalité de l'Eglise en France, selon vous ?

J.-B. Maillard - Regardez ces enfants qui reçoivent chaque mois leur « colis-mission » : ils évangélisent leur entourage, et même leurs copains de classe ! N'est-ce pas un signe de vitalité ? Il y a partout des « Semeurs d'Espérance » inconnus qui font avancer le Royaume. C'est ce que j'ai voulu montrer avec Dieu est de retour. Une nouvelle génération de catholiques est en train de se lever, comme nous l'explique bien « Glorious », dont la formule paroissiale « Lyon centre » connaît un vif succès. Autre exemple, le Festival « Anuncio », qui, depuis deux ans, propose chaque été à plus de trois cents jeunes une première expérience d'évangélisation de terrain : c'est une initiative très riche de sens. Sans le oublier le Festival Marial international, que l'on peut interpréter comme un « signe » de l'accomplissement de la prophétie de Marthe Robin : elle voyait la France se relever en appelant à l'aide la Sainte Vierge. Mais pour moi, le signe le plus positif est le nombre croiss
 ant de lieux d'adoration, parallèlement à une nouvelle prise de conscience de notre mission première : l'annonce du Christ.

ZENIT - Où sont selon vous les difficultés les plus grandes, les principaux obstacles à l'évangélisation ?

J.-B. Maillard - Le principal obstacle de l'évangélisation, comme pour la sainteté, c'est soi-même. Comment va notre relation personnelle avec Jésus ? Profitons-nous vraiment des sacrements qu'Il nous donne à travers ses ministres ? Savons-nous nous laisser regarder par Lui à travers l'adoration ? Dans son encyclique Redemptoris missio sur la mission du Christ rédempteur, très d'actualité avec l'année sacerdotale, Jean-Paul II disait que le plus grand missionnaire, c'est le saint. Il expliquait aussi que la contemplation est le moteur de l'évangélisation. Il faut que la Présence réelle et l'adoration soient au coeur de nos paroisses, de nos dispositifs, de nos rencontres. Chacun - et moi le premier ! - doit se rappeler que la charité, comme nous le dit Benoît XVI, est l'âme de la mission. Aussi devons-nous être plus aimants au seuil et à l'intérieur de l'Eglise, jusque dans nos familles. Enfin, peut-être que la grâce de l'époque que nous traversons est de pouvoir retrouver un
 e meilleure compréhension de la mission que le Christ nous a confiée, comme le dit Soeur Anne-Claire dans mon livre. Nous devons nous « ouvrir » à tout cela.

ZENIT - En Europe en général, les vocations diminuent ainsi que la pratique religieuse. Dans certains pays d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie, la croissance est en revanche étonnante. Pensez-vous que l'Europe puisse en tirer une leçon ? Ces pays évangélisent-ils davantage ?

J.-B. Maillard - Il est certain que ces pays connaissent une « nouvelle jeunesse ». Peut-être est-ce dû à leur récente évangélisation, quand l'Europe est une « ancienne » sur le plan spirituel, ce qui veut dire qu'un enrichissement mutuel est possible. Je connais mal ces pays, mais prenons par exemple le Brésil, où j'ai accompagné un évêque français en 2007 pour y visiter les communautés nouvelles. Bien que toutes très différentes, j'ai été impressionné par leur zèle missionnaire et le nombre de vocations. Dans toutes ces communautés, l'existence de chapelles vivantes, en permanence habitées par la présence priante de leurs membres, m'a beaucoup donné à réfléchir. J'ai visité notamment la chaîne de télévision de la communauté Cançao Nova (« Chant nouveau »), qui bénéficie d'une fréquence sur les ondes nationales, et qui ne vit que de dons, comme Zenit. Elle a été créée dans un objectif d'évangélisation par les mass media, après que son fondateur se soit penché sur l'exhortati
 on apostolique Evangelii Nuntiandi de Paul VI, consacrée à l'évangélisation dans le monde moderne (Benoît XVI la cite d'ailleurs dans sa dernière encyclique et dans son message pour la Journée mondiale des missions 2009, le 19 octobre prochain). Aujourd'hui, Cançao Nova touche 50 millions de téléspectateurs et 2,5 millions d'internautes par semaine. Quand ils organisent un événement pour les jeunes, ceux-ci viennent depuis tout le Brésil, et ils remplissent leur hall de 70.000 places. Sur cet exemple, nous avons beaucoup de leçons à tirer : bien sûr qu'il faudrait adapter le contenu des émissions brésiliennes au public européen : une inculturation est toujours nécessaire. Mais ce ne doit pas être un prétexte pour nous contenter, avec nos médias actuels, de simplement revigorer la foi des catholiques « existants ». Dans ce domaine, il faudrait au minimum que chaque pays ait une chaîne d'évangélisation sur les ondes nationales, une radio et un site Internet pour évangéliser le
 s masses.

Un autre exemple : fin septembre, à Brasilia, a eu lieu un événement diocésain d'évangélisation des foules, le 14ème « Hallel » (Alléluia), premier rassemblement musical chrétien d'Amérique latine. C'est un séminariste français étudiant là-bas qui nous le raconte sur Anuncioblog : « A grands renforts d'artistes catholiques brésiliens et de nombreux orateurs, ce sont plus de 200.000 personnes qui sont passées sur le site tout au long de la journée, inaugurée par la messe présidée par l'archevêque de Brasilia. Une grande chapelle montée pour l'occasion accueillait le Saint Sacrement exposé durant toute la durée de l'événement. A côté de l'exposition se tenait le lieu dévolu aux confessions, où entre 2000 et 3000 personnes ont pu se réconcilier avec Dieu. Tous les mouvements, pastorales, congrégations religieuses, communautés nouvelles et paroisses du diocèse étaient présents, pour témoigner de leur foi et annoncer l'Evangile au tout-venant. » Ce concept est pourtant venu de Fra
 nce, mais les Brésiliens ont su le développer avec une ardeur nouvelle. D'une manière générale, l'Europe doit apprendre, comme eux, à parler à tous. Et elle doit surtout apprendre à se dégager de son intellectualisme. La France est restée très cartésienne : il faut tout expliquer, y compris les plus grands mystères de Dieu. Or la foi ne s'explique pas ! La foi est un don de Dieu qui répond au oui de chacun. Et voilà ce que nous apprennent ces communautés : il faut se laisser saisir par l'amour de Dieu.

C'est pourquoi, en France comme en Europe, l'évangélisation nécessite un changement de paradigme au niveau des méthodes : il faut une annonce explicite, kérygmatique, de la Bonne Nouvelle du salut, à tous nos contemporains éloignés de Dieu, sans exception. Nous ne pouvons pas rester repliés sur nous-mêmes, sur nos paroisses, nos mouvements, nos associations, et nous devons sans cesse garder à l'esprit toutes les âmes qui attendent, à deux pas - de porte-à-porte ? - de chez nous, qu'on vienne leur parler du Christ. Evangéliser, ce n'est pas une affaire de sensibilité ou même d'émotion. Evangéliser, c'est avant tout aimer. Proposer une rencontre née d'une autre rencontre. Et c'est répondre à l'appel du Christ : « Allez par toutes les nations, faites des disciples, et baptisez-les, au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit » (Mt 28, 19).

Références :

Dieu est de retour, la nouvelle évangélisation de la France, éditions de l'Oeuvre, juin 2009, 280 pages, 20 €. Le blog : http://www.dieuestderetour.com

Propos recueillis par Gisèle Plantec
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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 16:21
La place du beau-parent repensée en fonction de l’intérêt de l’enfant
MARIE BOËTON du Journal La Croix du 08 octobre 2009

Le député Jean Leonetti a remis hier au premier ministre son rapport sur l’autorité parentale. Celui-ci ne crée pas un statut du beauparent mais lui reconnaît des droits, qu’il soit hétéro ou homosexuel.

Après la polémique née en mars dernier à l’occasion de la présentation de l’avant-projet de loi sur le statut du beau-parent, l’UMP revoit sa copie. Dans l’optique de simplifier la vie des familles recomposées, la secrétaire d’État à la famille, Nadine Morano, avait en effet défendu un texte qui octroyait de nouveaux droits aux « tiers », c’est-à-dire au nouveau compagnon ou nouvelle compagne du père ou de la mère. Ce document avait heurté ceux qui redoutaient de voir les tiers remplacer de fait les parents biologiques. De plus, il évoquait les droits de ces beaux-parents au sein de « foyers composés de deux adultes du même sexe », ce qu’avaient dénoncé plusieurs élus de la majorité, Christine Boutin en tête (lire entretien page suivante). Ces derniers y voyaient en effet la reconnaissance, de façon détournée, de l’homoparentalité.


Autant de controverses que Jean Leonetti tente de désamorcer dans le rapport qu’il a remis hier à Matignon. Après l’audition d’une cinquantaine de spécialistes (pédopsychiatres, juges aux affaires familiales, représentants associatifs), le vice-président du groupe UMP à l’Assemblée nationale propose de bouleverser la philosophie du texte initial. Et ce, en plaçant l’intérêt supérieur de l’enfant, et non plus les revendications des beaux-parents, au cœur du futur dispositif. « Avant d’avoir des droits, les tiers ont avant tout des devoirs envers les plus jeunes, rappelle d’emblée le député. Voilà pourquoi je n’ai pas souhaité que ce texte crée un “statut” pour ces tiers. C’est aux deux parents biologiques qu’il revient en effet d’exercer l’autorité parentale. Ce qui ne les empêche pas, si l’intérêt de l’enfant l’exige, de décider ensemble de déléguer une partie de cette autorité à un tiers. » Voilà pour l’idée d’ensemble.


Restait ensuite à définir quel rôle accorder aux centaines de milliers de beaux-parents amenés, de fait, à élever les enfants de leur conjoint. Sur ce point aussi, le député UMP s’éloigne de l’avant-projet défendu par Nadine Morano. Ce dernier prévoyait qu’une convention élaborée entre les deux parents et le tiers puisse être homologuée par le juge. Une proposition dangereuse selon Jean Leonetti, qui redoute qu’elle se fasse au détriment de l’un des trois adultes ou, pire, de l’enfant lui-même. « C’est la raison pour laquelle je propose que les adultes recourent à la médiation familiale pour décider ensemble, et avec l’enfant, de la manière d’organiser cette délégation d’autorité. » Cette convention étant ensuite homologuée par un juge, qui contrôlera que celle-ci est bien conforme à l’intérêt de l’enfant.


Jean Leonetti propose par ailleurs que la médiation serve également à définir, au cas par cas, quels sont les « actes usuels et importants » de la vie de l’enfant dont le tiers pourra s’occuper. Ce que le premier texte ne précisait pas. « Chaque famille a, en fonction de son histoire et de ses valeurs, une perception très différente des actes de la vie quotidienne, explique le député. L’importance donnée aux notes obtenues par l’enfant, son inscription dans un club sportif, son désir d’avoir des piercings, tout cela diffère d’un foyer à l’autre. Il faut donc permettre aux parents de préciser lesquels peuvent être délégués à un tiers. »


Toujours dans la même optique, Jean Leonetti estime que c’est au juge de décider, en fonction de l’intérêt de l’enfant, s’il est souhaitable pour ce dernier d’entretenir ou non des liens affectifs avec un tiers avec qui il aurait pu nouer des liens par le passé. Sans que cela fasse obligation.


Jean Leonetti propose que « les adultes recourent à la médiation familiale pour décider ensemble, et avec l’enfant, de la manière d’organiser la délégation d’autorité. »


Ce texte accorde-t-il de fait de nouveaux droits aux couples homosexuels ? En fait, il ne fait pas de distinction entre tiers hétéro ou homosexuels. « Peu importe l’orientation sexuelle du tiers », précise Jean Leonetti. Ni statut ni discrimination, donc. Autrement dit, les couples homosexuels élevant de fait ensemble des enfants sont bien concernés par les aménagements proposés. « Mais soyons clairs, poursuit le député. Que le tiers soit hétérosexuel ou homosexuel, il n’est pas, à proprement parler, un parent de l’enfant : il ne fait qu’être le dépositaire d’une délégation d’autorité consentie par le père et la mère de l’enfant. »


Dernière précision : l’avant-projet de Nadine Morano ne parlait plus du « père » et de la « mère » de l’enfant, mais de ses « parents ». Un changement sémantique qui avait pu laisser penser que, derrière l’objectif affiché de reconnaissance du beau-parent, se profilait en fait une reconnaissance indirecte de l’homoparentalité. Jean Leonetti a voulu lever toute ambiguïté : il a rétabli les termes de « père » et « mère » qui figurent dans la loi de 2002 sur l’autorité parentale.

ENTRETIEN

«Ne pas créer un statut du beau-parent, c’est une très bonne chose»

Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD)

RECUEILLI PAR MARIANNE GOMEZ

Ancienne ministre, Christine Boutin salue le rapport de Jean Leonetti, tout en promettant de veiller aux suites qui y seront données


Vous vous étiez inquiétée, avec d’autres parlementaires de la majorité, de l’avant-projet de loi de Nadine Morano sur les droits accordés aux beaux-parents. Êtes-vous rassurée par les propositions du député Jean Leonetti ?

CHRISTINE BOUTIN : Je salue la prudence de ce rapport, qui a bien cerné, à partir de plusieurs auditions, la complexité de la question. Jean Leonetti ne propose pas de statut du beau parent, ce qui est une très bonne chose. Pourquoi ? Parce que ce qui est en jeu dans un tel statut, c’est la place de la famille biologique par rapport à la famille sociale. La famille biologique, c’est le père et la mère. Le droit français s’est construit sur cette réalité. C’est tellement vrai que l’on a créé l’adoption plénière, qui permet de donner à l’enfant adopté le nom de ses parents adoptifs, sur le modèle de la famille biologique. Si l’on introduit un tiers dans cette relation, c’est tout cet ensemble qui se lézarde ! Jean Leonetti a évité cet écueil. Si le gouvernement le suit, je dis bravo !


Le rapport propose que l’on confie à la médiation le soin de définir les actes éducatifs qui peuvent être partiellement délégués à l’adulte tiers. Cela vous paraît-il une bonne idée ?

C’est une très bonne formule. Je crois beaucoup à la médiation, et je l’ai encouragée dans les Yvelines.

« Que l’adulte tiers ait des droits, d’accord. Mais dans certaines limites. »

Elle peut permettre que la séparation se fasse de façon pacifiée et que l’enfant ne devienne pas l’objet d’une querelle. Le médiateur et le juge sont aussi une garantie contre certaines dérives. Que l’adulte tiers ait des droits, d’accord. Mais dans certaines limites.

Deux exemples me viennent à l’esprit : celui d’une jeune fille de 15 ans invitée à passer un mois de vacances chez son père et la compagne de celui-ci. Cette compagne, pour amadouer la jeune fille, qui se trouvait un peu ronde, lui a offert une séance de liposuccion, sans en informer sa mère ! On m’a aussi rapporté l’histoire d’un garçonnet de 5 ans, tout blond, qui est revenu tête rasée d’un week-end chez son père ! De telles histoires ne sont pas rares. C’est grave !


Le précédent projet avait été suspecté d’ouvrir la voie à une reconnaissance de l’homoparentalité. Que pensez-vous de celui-ci, qui ne distingue pas les couples en fonction de leur orientation sexuelle ?

C’est d’une grande habileté politique. Mais l’erreur, à mon sens, serait de se focaliser sur la question des couples homosexuels. Ce qu’il ne faut pas, c’est autoriser des conventions passées entre adultes, sans aucun contrôle. Mais que l’on facilite la vie des Français, oui.


Au final, vous approuvez ce rapport sans réserve ?

Je l’approuve, mais ce n’est qu’un rapport. Le Parti chrétien-démocrate sera très attentif aux suites qui y seront données. Les Français ne savent plus où ils en sont. Il y a la crise, le chômage, les problèmes d’argent, etc. Ce n’est pas le moment de venir ébranler leurs fondamentaux.

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 10:26

Va, vends et viens !

 

 

 

"Une seule chose te manque", dit Jésus à cet homme venu à sa rencontre.

"Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et puis viens et suis-moi."

VA, VENDS, VIENS... les trois "V" du disciple !

 

Nous vivons dans un monde où la tristesse l'emporte trop souvent sur la vraie joie. Il y a la morosité et le désenchantement, qui sont souvent les fruits de nos insatisfactions et de nos déceptions. C'est l'amertume de ceux qui s'enferment dans les prisons de leurs possessions. Il nous faut donc choisir et découvrir où est la vraie liberté.

 

VA, VENDS et VIENS, dit le Christ. Il faut une grande et belle liberté intérieure pour répondre à cet appel. Car la rencontre du Christ est toujours source de vraie liberté.

 

Avez-vous remarqué que la possession effrénée des biens matériels ou autres est toujours source de tristesse, alors que la pauvreté - au sens de la dépossession et de la disponibilité du cœur - est toujours source de vraie joie ? Voici l'enjeu de l'Évangile.

 

Au début de cette semaine missionnaire, nous voici invités à la liberté et à la joie du disciple.  Au-delà des mots qui se lisent, il y a une expérience à vivre. Ils sont nombreux ces hommes et ces femmes devenus, par leur vie, les témoins et les missionnaires de cette joie de l'Évangile. Ils sont les hommes et les femmes libres dans notre monde qui inverse trop souvent les priorités.

 

"Une seule chose te manque", nous dit le Christ. Oserons-nous rejoindre ce manque qui dit aussi notre désir profond d'Absolu et de Vérité pour mettre nos pas dans ceux du Christ, et faire de notre vie un chemin de béatitude ?

 

L'Évangile vient ajuster notre vie au diapason du véritable bonheur. Et cela change tout !                                                         Eric SCHNEIDER

 

Un grand merci à tous pour ces Ecclésiales 2009 !

 

Au cours de cette semaine,

 

essayons de ne pas nous dérober au regard que Jésus pose sur nous, pour lui répondre par un vrai «oui».

 


Samedi

10 octobre

Férie

Messe à 18h30 à VEYMERANGE  [Constant VERONESI ;

Familles HAUX-GASCHLER ; Serge METTEN ]

Dimanche

11 octobre

28ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Messe à 9H00 à VOLKRANGE [Jean-Claude KLEIN ;

Anne-Marie BURATTO (anniv.) ses parents et beaux-parents ;

Famille BAYER-BARBICHE et intentions particulières ]

Messe à 10h30 à TERVILLE  

[Fabrice, Sylvaine et Marc MENTA et famille BISDORFF]

Lundi 

12 octobre

Férie

Mardi

13 octobre

Férie

Messe à 18h30 à TERVILLE

Mercredi

14 octobre

St Calliste

Jeudi

15 octobre

Ste Thérèse d’Avila

Messe à 18h30 à TERVILLE [ Umberto MILLEFIORI ]

Vendredi

16 octobre

Ste Edwige

Messe à 18h30 à BEUVANGE [Léa et Justin MARCHAL ]

Samedi

17 octobre

St Ignace

Messe à 18h30 à VEYMERANGE

Dimanche

18 octobre

29ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Journée Missionnaire Mondiale

Quête impérée pour les Œuvres Pontificales Missionnaires

Messe à 9h00 à VOLKRANGE [Jean-Claude KLEIN ]

Messe à 10h30 à TERVILLE   [Marc, Sylvaine et Fabrice MENTA et famille BISDORFF ; Famille EPAUD-NOEL et FLEURENTIN ; Famille HESLING]

Baptême à Terville à 11h30 d’Axel CAVALERI

 

Nous avons accompagné dans la paix :  Maurice JANIN

 

 

Une année sacerdotale : à quoi ça peut bien servir ?

 

Voilà quelques mois que nous sommes entrés dans l’année sacerdotale - pour être exact, depuis le 19 juin dernier. Vous pouvez vous demander à quoi cela peut bien servir. Des prêtres, il y en a de moins en moins, mais bon, on se débrouille comme on peut, et puis surtout , est-ce que c’est vraiment notre affaire, qu’est-ce qu’on peut bien faire ? N’est-ce pas d’abord à Rome d’agir, en changeant par exemple ?

 

Il est très commun de penser en ce domaine que tous les maux viennent d’abord (voire uniquement) des conditions d’accès au sacerdoce : ah, si l’Eglise permettait le mariage des prêtres ! ah, si l’Eglise ordonnait des hommes mariés ! et puis, pourquoi l’Eglise réserve-t-elle cette fonction aux seuls hommes ? les femmes en seraient-elles incapables ?

Ces idées, vous le reconnaîtrez avec moi, semblent être le résumé de tout ce qui touche à la question des vocations sacerdotales ou, pour le dire autrement : tant que Rome ne changera pas, il n’y a rien à espérer pour trouver une solution au manque de prêtres.

 

Permettez-moi d’abord une première réflexion : est-ce aussi simple ? le problème est-il uniquement du côté de Rome ? N’est-ce pas plutôt une manière finalement très facile de nous exonérer de regarder la question en face ? De nous interroger nous-mêmes ?

 

Plutôt que d’en rester à la recherche du responsable unique (et qui au passage pourra endosser le rôle du bouc émissaire), j’aimerais simplement que nous puissions tranquillement, avec l’aide du Service Diocésain des Vocations, mais aussi des prêtres, diacres et laïcs qui exercent un ministère et un service dans vos communautés de paroisses, nous interroger sur ce qu’est un prêtre pour nous :   

Qui est concrètement le prêtre pour nous ? Quelle image avons-nous de lui ? Savons-nous ce qui fait sa vie au quotidien ?

 

Si nous pensons tant qu’il est nécessaire d’avoir des prêtres, pourquoi tenons-nous les propos que je relevais ci-dessus ? Qu’est-ce qui fait que nous désirions que des prêtres se lèvent chez nous, dans nos communautés, alors que nous n’essayons pas d’abord de réfléchir à tous les obstacles qui peuvent rendre les choses impossibles ?

 

Ma conviction est assez simple : des jeunes qui entendent l’appel du Seigneur pourront cheminer tranquillement sur ce chemin, s’ils sentent qu’une communauté chrétienne se réjouit de voir qu’un jeune choisit cette route.

Certes, il s’agit d’être réalistes et de considérer aussi les difficultés. Mais tout-de-même, quand nous avons fini de recenser toutes les difficultés auxquelles est confronté un prêtre, trouvons-nous encore le temps de dire quelque chose de l’importance, pour la vie chrétienne, du sacerdoce ministériel, du prêtre diocésain ?

 

Osons dire ce qui est grand, ce qui est enthousiasmant dans la vie d’un prêtre, ce qui est désirable pour un jeune assoiffé de donner du sens à sa vie dans ce beau ministère où il s’agit de se mettre au service de la vie du peuple de Dieu.

 

Et pourquoi ne pas le dire alors aux prêtres, il y a même un blog pour cela :

« Ecris à ton prêtre » http://metz-pretres.over-blog.com

 

Abbé Pierre Guerigen, Service Diocésain des Vocations.

 

 

LES INFOS DE NOTRE COMMUNAUTE

 

 

 

Adoration du Saint Sacrement :

mercredi 14 octobre 2009 de 20h15 à 21h30 à l'église de Veymerange

 

Confessions individuelles :

tous les premiers mardis du mois

à 17h45 à l'église de TERVILLE

 

L’année sacerdotale dans le diocèse de Metz :

 

Trois dimanches durant l'année pastorale 2009-2010 ont été définis pour porter la question du ministère presbytéral dans le cadre de l'Année sacerdotale : 11 octobre, 17 janvier, 25 avril.

 

Le 11 octobre  le Père Pierre Guerigen, entouré de l’équipe du SDV, sera à Thionville, église Notre-Dame, pour intervenir dans l’eucharistie dominicale mais aussi pour prolonger un échange avec le peuple chrétien.

 

Mois du Rosaire : tous les vendredis d’octobre, chapelet à la chapelle de Beuvange à 18h, avant la messe.

 

M.C.R. : rencontre mardi 13 octobre- foyer J.Paul II Terville 14h30.Venez nombreux

 

Première communion mardi 13 octobre 20h, réunion des parents accompagnateurs au foyer J.Paul II à Terville

 

Les Ecclésiales : samedi 17 octobre 14h - foyer J.Paul II à Terville, réunion de bilan des Ecclésiales 2009. Nous ferons le point, et un petit verre sera servi.

 

La Semaine missionnaire mondiale

se déroulera cette année du 11 au 18 octobre

 

Elle mettra en avant l’Afrique, autour du verset 5 du

psaume 32 : « Dieu aime le bon droit et la justice, la terre est remplie de son amour ».

 

Cette semaine a pour but d’éveiller les catholiques à la

Mission Universelle de l’Eglise.

Le dimanche de la Mission est le point culminant de la Semaine et du mois d’octobre consacré à la mission. Cette année, le dimanche de la Mission est le 18 octobre.

 

Retrouvez les événements qui se dérouleront dans notre diocèse ainsi que l’éditorial de Mgr Pierre Raffin concernant cette Semaine missionnaire mondiale (Eglise de Metz - Octobre 2009) sur http://catholique-metz.cef.fr

 

Le Mouvement Chrétien des Retraités vous invite à une Journée de ressourcement

mercredi 21 octobre 9h30-Salle des Fêtes BASSE HAM

 

« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » (Jn 15,15). C’est avec ces paroles du Christ que nous partagerons toutes les joies que nous offre notre engagement en MCR, comme dans bien d’autres lieux de notre vie.

 

Francis De Backer, prêtre, animateur de la journée sur :       « Le bonheur de l’engagement »

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Réservation Repas - à retourner avant le 15 octobre , avec le règlement par chèque libellé à l’ordre du MCR, à M. Paul Chablin -   4 impasse Téri 57180 TERVILLE

 

NOM ……………………………………... PRENOM…………………………………………..

 

Adresse ………………………………………………………..N°tél……………………………

 

Equipe, mouvement, groupe ou paroisse d’appartenance :   ……………………………………..

 

Nbre de personnes …..………... Chèque de………………………....(20€/perso)

 

 

Le Calendrier de l’Education Chrétienne va être distribué par Mme Lemmer à Volkrange, Beuvange et Metzange, au prix de 5€.

 

 

 

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 09:52
Le card. Pengo demande aux évêques d’avoir le courage de dénoncer les abus Il dénonce l’égoïsme, l’avidité, les divisions ethniques

ROME, Jeudi 8 octobre 2009 (ZENIT.org) - Le cardinal Pengo demande aux évêques d'avoir «  le courage de dénoncer, même contre nous-mêmes, les abus » qui conduisent aux conflits en Afrique.

Le cardinal Polycarp Pengo, archevêque de Dar-es-Salaam, en Tanzanie, et président du Symposium des Conférences Épiscopales d'Afrique et de Madagascar (S.E.C.A.M.) est en effet intervenu dans ce sens, le mardi 6 octobre, au synode, en soulignant l'actualité de son thème.


« Des questions telles que l'égoïsme, l'avidité concernant le bien-être matériel, l'appartenance ethnique débouchant sur des conflits ethniques, ainsi que d'autres, qui font que de nombreuses sociétés africaines ne connaissent pas la paix, doivent être affrontées sans peur ni partialité et être suivies de directives pastorales spécifiques », demande l'archevêque.

Il déplore que « les guerres et les conflits affectant notre continent soient en train de diviser le peuple, semant une culture de violence et détruisant le tissus spirituel, social et moral de nos sociétés ».


« Il est triste de devoir constater qu'il existe des affirmations contre certains d'entre nous, les pasteurs, nous impliquant soit d'omissions ou même d'avoir pris directement part à ces conflits », regrette l'archevêque.


« Dans ce Synode, a-t-il demandé, nous devrions avoir le courage de dénoncer, même contre nous-mêmes, les abus dérivant du rôle et de la pratique de l'autorité, le tribalisme et l'ethnocentrisme, le parti pris politique de responsables religieux, etc ».


Il avertit que l'Église catholique en Afrique « ne sera pas capable de parler, avec une seule voix, de réconciliation, de justice et de paix s'il existe clairement un manque d'unité adéquate et de communion, et de responsabilité appropriée pour le SCEAM de la part des évêques pris individuellement et des Conférences épiscopales tant nationales que régionales ».

« Nous avons besoin d'une plus grande communion et d'une plus importante solidarité pastorale au sein de l'Église en Afrique », insiste le cardinal Pengo.


Il demande aussi un engagement plus fort « en faveur du SCEAM », qui fête ses 40 ans, et dont la 15e Assemblée plénière, prévue à Frascati, sur le thème "Autonomie, le Chemin en avant pour l'Église en Afrique", a dû être annulée, faute du « soutien financier d'un grand nombre de membres des Conférences épiscopales ».

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 09:46

Canonisation de Jeanne Jugan ce dimanche

 

 

 

Jeanne Jugan (Sr Marie de la Croix, fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres) sera proclamée « Sainte » dimanche 11 octobre à Rome.

 

Retrouvez le dossier de presse consacré à cet événement sur http://catholique-metz.cef.fr

 

La Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres compte aujourd'hui 2 710 Petites Soeurs dans 31 pays, sur les 5 continents. 202 établissements (dont « Ma Maison » à Metz-Bellecroix) accueillent 13 232 personnes âgées sans ressources ou de ressources modiques.

 

Dans notre diocèse, Mgr Pierre Raffin présidera une messe en l’honneur de sainte Jeanne Jugan, le dimanche 25 octobre prochain, à 15h en la cathédrale de Metz.

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 14:59

PRIERE POUR L'ANNEE SACERDOTALE

 

 

Père Très Saint,

            en cette année sacerdotale

            que tu donnes à ton Eglise,

            nous te prions pour les prêtres de notre diocèse

            et tous les prêtres du monde ;

            Viens les bénir

            et rendre fructueux leur ministère.

 

Donne à tes pasteurs,

            par l’intercession du Saint curé d’Ars,

            un cœur semblable à celui de ton Fils.

 

Suscite par ton Esprit-Saint

            de nombreuses vocations sacerdotales.

 

                                   Amen.

 

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 11:10
« Sur terre il y a de la place pour tous », estime Mgr Marchetto
L'Encyclique Caritas in Veritate et la pastorale pour les migrants

ROME, Mercredi 7 octobre 2009 (ZENIT.org) - Sur la terre il y a de la place pour tous. Aussi, le phénomène des migrations ne doit-il pas inquiéter, mais faire découvrir la richesse que tout homme ou toute femme peut apporter à une société.

Le secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des itinérants, Mgr Agostino Marchetto l'a souligné lundi à Vicence, en Italie, en intervenant sur le thème « L'Encyclique Caritas in Veritate et la pastorale pour les migrants » dans le cadre d'une rencontre organisée par la Fondation Migrantes diocésaine.

Dans l'encyclique, a-t-il rappelé, le pape énumère les causes qui induisent des millions d'hommes et de femmes à émigrer, comme l' « extrême insécurité vitale qui est la conséquence des carences alimentaires », la question de l'eau, de l'agriculture, de l'environnement, de l'énergie, la recherche d'un travail digne.

Une autre cause de la migration est la mondialisation, qui a « largement contribué à faire sortir du sous-développement des régions entières », mais qui, comme l'écrit le pape, risque aussi «  de provoquer des dommages inconnus jusqu'alors ainsi que de nouvelles fractures au sein de la famille humaine ».

Une société toujours plus mondialisée, en effet, rapproche mais ne fait pas de nous des frères. C'est pourquoi, a expliqué Mgr Marchetto « il faut que cette plus grande proximité entre les personnes, aujourd'hui, se transforme en vraie communion, si l'on veut arriver à un développement authentique des peuples ». Cela dépend surtout, a-t-il dit, de notre volonté à reconnaître que nous appartenons tous à une seule et même famille.

Comme l'affirme le pape (n. 50), « il y a de la place pour tous sur la terre : la famille humaine tout entière doit y trouver les ressources nécessaires pour vivre correctement grâce à la nature elle-même, don de Dieu à ses enfants, et par l'effort de son travail et de sa créativité ».


Les migrations, cause ou effet du développement ?


Le rapport entre migrations et développement, a reconnu Mgr Marchetto, est « très complexe » car « le rapport cause-effet entre les deux termes du binôme n'est pas linéaire ».

Si d'un côté, a-t-il expliqué, « on estime que le manque de développement sur sa terre d'origine est porteuse d'émigrations, car il est difficile d'y garantir une vie digne, voire même de satisfaire les besoins fondamentaux de survie, pour soi et pour sa propre famille », de l'autre « l'émigration peut en soi engendrer un manque de développement, rendu très difficile si l'on prive le pays d'origine des meilleures ressources humaines aptes à apporter une contribution significative à la production locale et aux processus qui lui sont liés ».

Mgr Marchetto a passé en revue les diverses situations vécues par les migrants, dont beaucoup sont « hautement qualifiés et compétents », des situations qui provoquent dans les pays moins développés » ce que l'on appelle le « brain drain », ou fuite des cerveaux.

Un tel contexte est particulièrement problématique si l'on parle des travailleurs du secteur sanitaire, « mais ce serait violer leurs droits humains et leur liberté de mouvement si l'on prenait des mesures qui leur ôteraient la possibilité de décider librement de partir ou pas ».

A côté de ce type d'émigration, il y a d'autres cas, « plus nombreux et même plus douloureux », car « il ne s'agit pas du cas de personnes au fond privilégiées, recherchées par des employeurs qui ont besoin de connaissances et d'aptitudes professionnelles ou technologiques difficiles à trouver sur place ».

Ces autres types de migrants aussi sont nécessaires car « ils sont prêts à accepter des fonctions que les locaux ne veulent plus assumer ».

« Et que dire de ceux qui ont fui leur terre natale à cause de guerres, violences, ou persécutions, pour des raisons politiques, ethniques, religieuses ou à cause de leurs convictions ? Ou de ceux qui se sont éloignés de catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme ? », s'est-il interrogé.


Intégration ou assimilation?


Vivre dans une société différente de la sienne représente « un vrai défi pour l'immigré », qui se retrouve face à des difficultés matérielles quotidiennes et à un « problème brûlant qui pourrait aussi désorienter : l'intégration ».

« Quand on parle d'intégration cela signifie-t-il que l'immigré doit s'adapter au modèle de vie local, jusqu'à devenir une copie de l'autochtone, négligeant ainsi ses propres, et légitimes, racines culturelles ? », s'est interrogé Mgr Marchetto, soulignant que s'il en était ainsi, il ne s'agirait plus d' « intégration » mais d' « assimilation ».

L'assimilation, a-t-il souligné, représente un appauvrissement aussi des sociétés d'accueil, « car l'apport culturel et humain de l'immigré à la société qui l'accueille est de cette manière-là minimisé si ce n'est annulé ».

Si le migrant doit « sans nul doute » accomplir « les pas nécessaires pour être inclus socialement dans l'endroit de son destin », ce processus doit toutefois « respecter l'héritage culturel que chacun porte en soi ».

Quoiqu'il en soit, l'intégration, a conclu Mgr Marchetto, n'est pas « une route à sens unique, n'est pas un chemin que seul l'immigré est appelé à parcourir, mais la société d'accueil aussi qui, à son contact, découvre sa 'richesse', puisant en elle les valeurs de la culture ».

Les deux parties doivent donc être disposées à des efforts, « car le moteur de l'intégration est le dialogue, ce qui suppose un rapport mutuel ».

De cette façon seulement, comme l'a rappelé le pape dans son encyclique, on saura « donner forme d'unité et de paix à la cité des hommes, et en faire, en quelque sorte, la préfiguration anticipée de la cité sans frontières de Dieu ».

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 10:23

Un espace de partage,

d’amitié et de rencontre :



le JIT(Jeunes Inter-aumônerie Thionville)


LE J.I.T. C’EST…

 

DES SOIREES A THEMES

 

Nous nous réunissons de

19h30 à 22h30 au presbytère St Maximin

pour partager le repas et échanger sur un thème.

 

Samedi 3 octobre 2009

La foi en prison !!!

 

Samedi 7 novembre 2009

Bioéthique : L’Eglise est-elle crédible ?

 

Samedi 23 janvier 2010

Dire sa foi dans la musique et l’art.

 

Samedi 06 février 2010

L’appel de Dieu:

Existe-il encore aujourd’hui ?

 

Samedi 20 mars 2010

Pas de vie sans rite.

 

WEEK END de fin d’année

Samedi 26 et dimanche 27 juin à Peltre.

 

 

LE J.I.T. C’EST…

 

DES ACTIONS


Samedi 28 novembre 2009

Aide pour la collecte alimentaire

14h-16h30 au Sémaphore

 

LE J.I.T. C’EST…


DES MOMENTS DE FÊTE


Samedi 19 décembre 2009

Fête de Noël

15h: préparatifs au presbytère St Maximin

18h : messe des jeunes de Noël à Notre Dame

19h -23 h: fête de Noël à la salle paroissiale St Maximin

 

Samedi 06 février 2010

Soirée crêpes

17 h à 22 h 30 : salle paroissiale St Maximin

18 h: messe des jeunes à Notre Dame.


LE J.I.T. C’EST…

 

DES RETRAITES

Du vendredi 26 février (9h)

au dimanche 28 février 2010 (16h)

Retraite à Marienthal.

 

LE J.I.T. C’EST…


UN PELERINAGE

à LOURDES

Du dimanche 11 avril (15h)

au vendredi 16 avril 2010 (17h)

 

 

Nous vous proposons également…

 

LES TEMPS FORTS


 

Samedi 3 Octobre 2009

Temps fort de Rentrée

14h : Rdv église St Maximin

Un chrétien en marche !!!

18h : messe des jeunes à

l’église Notre Dame

 

Samedi 21 Novembre 2009

Fête du Christ Roi.

17h : Rdv église Notre Dame

18h : messe des jeunes

19 h : pique nique

20 h 30 : à Notre Dame

Soirée festive

 

Samedi 20 Mars 2010

Fête du Pardon

14h : Rdv église Notre Dame

Témoignages sur la paix

18h : messe des jeunes

à l’église Notre Dame

Samedi 29 mai 2010

 

Fête de fin d'année

17 h : Rdv église Notre Dame

18h: messe des jeunes

Pique Nique et soirée festive

à l’église Notre Dame

Vendredi 02 avril 2010

 

Chemin de Croix aux Flambeaux

le long de la Moselle

17h: rendez-vous des jeunes

Presbytère St Maximin

19 h : bol de riz à pour tous

20 h: départ du chemin de croix

Samedi 8 mai 2010

 

Rassemblement des jeunes

de la Zone de Thionville

À Scy Chazelles

Des feuilles d’inscription seront disponibles ultérieurement

 

Nous vous proposons également…

 

LES TEMPS FORTS DE LA

PASTORALE DES JEUNES

 

Samedi 3 Octobre 2009

Temps fort de Rentrée

14h : Rdv église St Maximin 18h : messe des jeunes à

Un chrétien en marche !!! l’église Notre Dame

Samedi 21 Novembre 2009

 

Fête du Christ Roi

17h : rdv église Notre Dame 20h30 : à Notre Dame

18h : messe des jeunes Soirée festive

19h : pique nique

Samedi 20 Mars 2010

 

Fête du Pardon

14h : rdv église Notre Dame 18h : messe des jeunes

Témoignages sur la paix à l’église Notre Dame

Samedi 29 mai 2010

 

Fête de fin d'année

17h : rdv église Notre Dame Pique Nique et soirée festive

18h: messe des jeunes à l’église Notre Dame

Vendredi 02 avril 2010

Chemin de Croix aux Flambeaux

le long de la Moselle

17h : rendez-vous des jeunes 19h : bol de riz pour tous

Presbytère St Maximin 20h : départ du chemin de croix

Samedi 3 avril 2010

 

Vigile Pascale

21h : église St Maximin

Samedi 8 mai 2010

 

Rassemblement des jeunes

de la Zone de Thionville

À Scy Chazelles

Des feuilles d’inscription seront disponibles ultérieurement

 

 

 

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 09:17

Découverte importante de la Pave the Way Foundation


ROME, Mardi 6 octobre 2009 (ZENIT.org) - Certains documents trouvés en Allemagne par la Pave the Way Foundation (PTWF) prouvent que dès septembre 1930, les évêques catholiques ont excommunié le parti nazi d'Hitler.


Selon les documents trouvés par Michael Hesemann, collaborateur de la PTWF, en septembre 1930, trois ans avant qu'Adolf Hitler n'arrive au pouvoir, l'archidiocèse de Mayence condamna publiquement le parti nazi.


Selon les normes publiées par l'archidiocèse de Mayence, il était « interdit à tout catholique de s'inscrire dans les rangs du parti national socialiste d'Hitler ».


« Il n'était pas permis aux membres du parti hitlérien de participer en groupe à des funérailles ou à d'autres offices catholiques ».


Par ailleurs, « un catholique ne pouvait être admis aux sacrements tant qu'il restait inscrit au parti hitlérien ».


La déclaration de l'archidiocèse de Mayence a été publiée en première page de L'Osservatore Romano, avec un article publié le 11 octobre 1930 et intitulé « Le parti d'Hitler condamné par l'autorité ecclésiastique ».


L'incompatibilité de la foi catholique avec le national-socialisme fut alors déclarée. Une personne qui se déclarait catholique ne pouvait pas devenir membre du parti nazi, sous peine d'être exclue des sacrements.


En février 1931, le diocèse de Munich confirma l'incompatibilité de la foi catholique et du parti nazi.


En mars 1931, les diocèses de Cologne, de Paderborn et des provinces du Rhin dénoncèrent l'idéologie nazie, interdisant publiquement tout contact avec les nazis.


Indignés et furieux de cette excommunication émise par l'Eglise catholique, les nazis envoyèrent Hermann Göring à Rome, avec une demande d'audience au secrétaire d'Etat Eugenio Pacelli. Le 30 avril 1931, le cardinal Pacelli refusa de rencontrer Göring qui fut reçu par le sous-secrétaire Mgr Giuseppe Pizzardo, avec la charge de prendre note de ce que les nazis souhaitaient.


En août 1932, l'Eglise catholique excommunia tous les dirigeants du parti nazi. Parmi les principes anti-chrétiens dénoncés comme hérétiques, l'Eglise catholique allemande mentionna explicitement les théories raciales et le racisme.


Toujours en août 1932, la Conférence épiscopale allemande publia un document détaillé dans lequel elle donnait des instructions sur la manière de s'entretenir avec le parti nazi.


Dans le document, il est écrit qu'il était absolument interdit aux catholiques de devenir membres du Parti national-socialiste. Celui qui désobéissait était immédiatement excommunié.


Dans le document de la Conférence épiscopale trouvé par la PTWF, il est aussi écrit que l'archidiocèse considérait comme « illicite d'appartenir au parti nazi », parce que « les manifestations de nombreux chefs du parti ont un caractère hostile à la foi » et « sont contraires aux doctrines fondamentales de l'Eglise catholique ».


En janvier 1933, Adolf Hitler arriva au pouvoir et les organisations catholiques allemandes diffusèrent un tract intitulé « Un appel sérieux dans un moment grave », où elles considéraient la victoire du parti national-socialiste comme « un désastre » pour le peuple et pour le pays.

Le 10 mars 1933, la Conférence épiscopale allemande, réunie à Fulda, adressa un appel au président allemand, le général Paul von Hindenburg, exprimant « (ses) préoccupations les plus graves qui sont partagées par une grande partie de la population ».


Les évêques allemands se tournèrent vers von Hindenburg, en manifestant leur crainte que les nazis ne respectent pas « le sanctuaire de l'Eglise et la position de l'Eglise dans la vie publique ».


C'est pourquoi ils demandèrent au président une « protection urgente de l'Eglise et de la vie ecclésiastique ».


Les évêques catholiques ne furent pas écoutés.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 09:14

« Sans Dieu nous ne sommes rien », affirme le cardinal George Pell

Intervention de l'archevêque de Sydney au « Festival des idées dangereuses »

ROME, Mardi 6 octobre 2009 (ZENIT.org) - C'est dans des guerres culturelles - la défense de la vie, du mariage, de la famille - que se trouve, pour beaucoup, l'origine de la haine de Dieu et de la religion, estime le cardinal George Pell, archevêque de Sydney, en Australie.

Le cardinal Pell a participé le week-end dernier au « Festival des idées dangereuses » qui s'est déroulé à l'Opera House de Sydney, en présence notamment de l'écrivain britannique anti-religieux Christopher Hitchens dont l'intervention avait pour thème « La religion empoisonne tout », et de la féministe Germaine Greer qui a parlé de la liberté comme « la plus dangereuse des idées ».


Dans son intervention, le cardinal Pell a expliqué, selon un communiqué de l'archidiocèse de Sydney, que « l'absence de Dieu dans le débat australien ne relève généralement pas d'une quelconque théorie politique de langue anglaise, mais est davantage due à l'hostilité laïque contre le christianisme ».


« Il arrive souvent que Dieu soit englobé dans l'hostilité laïque envers la défense par les chrétiens de la vie humaine, en particulier au début et à la fin, la défense du mariage, de la famille et le rapport de la sexualité à l'amour et à la vie », a-t-il expliqué.


« C'est là, dans ces guerres culturelles, que se trouve, pour beaucoup, l'origine de la haine de Dieu et de la religion, tandis que la nouvelle violence d'une minorité de terroristes islamistes a offert aux laïcs occidentaux de nouvelles raisons d'attaquer toutes les religions. Toutefois, il est beaucoup moins dangereux de s'en prendre aux chrétiens ! » a fait observer le cardinal Pell.

Même s'ils sont nombreux, notamment parmi les anti-théistes et les provocateurs, à voir encore en Dieu un ennemi, les récents développements de la physique et de la biologie plaident en faveur de Dieu, premier mathématicien, a expliqué le cardinal australien.

Le cardinal George Pell a déclaré qu'il est impossible d'accéder à Dieu dans le cadre de la science, car Dieu est en dehors de l'espace et du temps.


Citant Antony Flew, philosophe athée notoire, très influent, qui a changé d'avis et proclame qu'il y a un Dieu, le cardinal Pell a affirmé que lorsque nous étudions l'interaction de corps physiques, tels que les particules sous-atomiques, nous faisons de la science. Quand nous nous demandons comment et pourquoi ces particules existent, nous dépassons la physique pour entrer dans la métaphysique, nous faisons de la philosophie.


« Je le répète, le Dieu qui est au coeur du débat n'est pas un Dieu des ‘trous' (vides), pas un Dieu qui est là pour colmater les trous existant dans notre connaissance scientifique actuelle, qui pourraient être remplis plus tard, au fur et à mesure des progrès de la science », a insisté le cardinal Pell. « C'est l'ensemble de l'univers qui n'a pas d'explication par lui-même, y compris l'infrastructure et des éléments que nous comprenons scientifiquement. »


Le cardinal Pell a déclaré qu'il prévoit la popularité mondiale future de Dieu, rien qu'à observer les tendances actuelles qui montrent que la Chine pourrait bien, d'ici la fin du 21e siècle, compter la population chrétienne la plus nombreuse du monde.


Le cardinal Pell a enfin confié qu'il est toujours intrigué par le fait que tant de gens dans le monde occidental aujourd'hui sont incapables de croire, notamment ceux qui de par leur culture sont attachés au christianisme et au judaïsme.


« Pour moi, c'est une question trop importante pour être l'objet de polémiques ou pour se faire plaisir, » a-t-il déclaré. « Je continuerai à croire en un seul vrai Dieu, parce que je maintiens qu'aucun athée ne peut expliquer le sourire d'un enfant ».


« Contre ceci, le tsunami nous rappelle également brutalement le problème de la souffrance des innocents. Mais une telle souffrance est pire s'il n'y a rien après la vie pour contrebalancer les degrés de malheur et d'injustice, et pire encore s'il n'y a pas d'innocence ou de culpabilité, ni bien ni mal, si tout a l'importance morale de l'écume sur la vague. Sans Dieu, nous ne sommes rien », a conclu le cardinal.

 

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