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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 09:16

FRANCE CATHOLIQUE par Matthew Hanley 30 juin 2011

 

Les progrès contre le sida au Zimbabwe, encourageants, ne sont pas surprenants.

.

 

Le soin avec lequel les media de par le monde épluchent les déclarations de l’Église sur le sida ne peut que signifier leur souci de promouvoir ce qui a le plus participé à la diminution de ce fléau. Vrai de vrai ? Alors pourquoi n’avez-vous eu aucun écho de la chute spectaculaire du sida au Zimbabwe ? De près de moitié, de 29 % de la population adulte en 1997 à 16 % en 2007, selon une importante étude publiée en février dernier. Cette étude a été brièvement citée par le New York Times, mais les résultats n’ont eu aucun écho car la diminution ne s’est pas produite selon les méthodes couramment pronées.


En deux mots : le changement de comportement sexuel — diminution des relations de rencontre, hors mariage ou vénales — explique la chute du sida. L’emploi de préservatifs n’a pas augmenté au cours de cette période ; il avait augmenté sensiblement auparavant, mais était resté stable alors que la transmission du virus VIH chutait rapidement — donc les préservatifs n’expliquent pas cette réduction. Le progrès ne relève pas, comme on le raconte, de la permissivité du Vatican à propos du préservatif.


Pour les auteurs de l’étude, ces changements de comportement méritent qu’on les cite avec bien plus d’insistance. Il faut leur rendre cette justice qu’ils le font clairement et fermement, car la doctrine-reine de "réduction du risque" a toujours cours dans les milieux médicaux — en dépit de son échec constant et flagrant à maîtriser le sida et autres épidémies. Cette étude fait pourtant sans doute un peu trop la part belle à cette doctrine en qualifiant le succès du Zimbabwe de "surprenant".


Surprenant ? Le Zimbabwe est juste sur le chemin de la réussite. Le déclin du virus VIH dans une poignée de pays africains est toujours principalement attribué à la diminution du nombre de partenaires. En fait la propagande pour le préservatif n’a nullement renversé la lourde épidémie qui frappe l’Afrique, selon une étude rigoureuse commandée — puis scandaleusement mise sous le boisseau — par UNAIDS (ONUSIDA). En d’autre termes, si le déclin du sida au Zimbabwe était dû aux préservatifs, ce serait l’exception à la règle.


En conclusion, l’étude cite d’autre facteurs qui, longtemps considérés (bien que sans base avérée) comme participant à la lutte contre le sida, tels que la peur et la baisse des revenus, pouvaient jouer un petit rôle.


Reconnaissant que la peur du sida a été fortement déniée, les activistes occidentaux persistaient à proclamer que l’agiter ne ferait que stigmatiser le fléau et "entrainerait l’épidémie dans la clandestinité". Mais risquer d’exposer un être cher à la souffrance et à la mort par le sida pourrait raisonnablement, rationnellement, inciter à une plus grande prudence dans le comportement sexuel. Et, de fait, nombre de Zimbabwéens déclarent que c’est le cas.

À dire vrai, l’interdiction d’une saine crainte du sida est simplement une autre manifestation de la croyance moderne séculière (obligatoire) selon laquelle les comportements devant l’épidémie de VIH doivent être totalement libres et exemptés de toute réprobation. C’est, bien sûr, une tactique d’intimidation, et non une arme efficace dans l’arsenal de la santé publique. Rassurer en chouchoutant au lieu d’insister sur le risque, voilà qui est vraiment contre-productif.


La pauvreté, nous dit-on, est un facteur aggravant de l’épidémie. Mais on sait depuis longtemps que c’est parmi les pays les plus pauvres d’Afrique qu’il y a le plus bas taux de sida, alors que parmi les plus riches on trouve le plus grand nombre de cas.

 

Et dans les pays les plus atteints, le sida est plus répandu dans les classes aisées que chez les pauvres. Ceci peut sembler contredire l’intuition, mais sans moyens, les gens ne peuvent guère s’offrir et entretenir une multiplicité de partenaires propice à la prolifération de l’épidémie. La dureté des temps, l’anxiété causée par la crise économique subie par le Zimbabwe au cours de la dernière décennie, ont eu une contrepartie bénéfique. Mais, heureusement, une crise économique n’est pas la condition première d’un changement de comportement.


La pauvreté dûe à un utilitarisme sauvage et rude, où le bien est assimilé à la sécurité et où l’espoir de meilleures conditions d’existence demeure un mauvais rêve, est un tout autre sujet.

 

Cette pauvreté intellectuelle et spirituelle répandue dans un monde aisé envahit la politique de prévention contre le virus VIH, mais rien ne prouve qu’elle soit aussi efficace contre le sida qu’une forme de pauvreté matérielle.

 

Néanmoins de nombreux responsables de santé publique semblent toujours persuadés que des progrès économiques — généralement supposés engendrés par une forme de redistribution — sont une condition préliminaire au contrôle du sida.

 

Comme le Dr. Carlos del Rio, de l’Université Emory l’a récemment énoncé : « Vous demandez comment réduire le poids du virus VIH aux États-Unis ? » je répondrai « que faire pour réduire la pauvreté aux États-Unis ? ».


Il voulait manifester de la grandeur d’âme, et reçut les applaudissements pour ces sentiments, mais celà révèle des préjugés philosophiques peu flatteurs sur la nature et les facultés de l’homme.

 

Sommes-nous en droit de penser qu’en-dessous d’un certain seuil de pauvreté les gens sont incapables de maîtriser leur comportement ? (Ou que nul ne peut, ni ne devrait, changer, mais qu’au-dessus d’un certain niveau de vie les gens suivront rigoureusement les recommandations techniques qui, jusqu’à présent, ont échoué à freiner l’épidémie ?).


Les gens seraient donc considérés comme incomplètement humains — des êtres soumis à la fourniture constante de "services" — alors que seraient totalement rejetées les possibilités d’influences sur leur comportement. S’il parlait d’une forme particulière, principalement occidentale, de pauvreté — misère, crasse, désespoir, résultant d’un mode de vie plutôt que d’un manque de moyens — alors son raisonnement semblait mieux fondé.

 

Le progrès du Zimbabwe fait chaud au cœur, mais il ne faut plus le considérer comme surprenant. Il renforce la prépondérance de l’évidence, et annule tout ce qui tenterait de justifier le rejet du changement de comportement comme LE remède pour éviter le sida.

 

Mais, hélas, il serait surprenant que les responsables de santé publique suivent ce conseil sans s’excuser. Pour les gens aveuglés par ce qu’ils voudraient croire, même si rien ne le prouve, l’abandon de leurs idées leur ferait trop de peine.


 

Après avoir obtenu une maîtrise de santé publique en 2000 à l’université Emory, Atlanta, Matthew Hanley a travaillé jusqu’en 2008 en tant que conseiller technique sur le VIH/sida auprès du Secours catholique des Etats-Unis. Il s’est spécialisé dans la prévention du VIH et dans les soins à domicile apportées aux personnes vivants avec le VIH/sida. A l’heure actuelle, il se trouve en Californie et écrit des articles traitant de santé publique, d’éthique et de culture.

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