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Présentation

  • : Communauté; catholique du Bon Pasteur de Thionville
  • : Rencontre avec une communauté chrétienne catholique de Moselle, à Thionville (rive gauche). Trouver les infos qu'il vous faut: prière, réflexion, méditation, baptême, première communion,confirmation, sacrement de l'ordre, mariage, funérailles, .......
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Adoration du St Sacrement




"Christ au centre,
Christ pour tous!"

Tous les mercredis soir, de 20h15 à 21h30, à l'église de Veymerange, venez prier et louer le Seigneur, sur fond de chants de taizé et de l'Emmanuel. Le Saint Sacrement est exposé pour l'adoration.

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Réconciliation


Recevoir le pardon de Dieu: tous les premiers mardis du mois à 18h00 à l'église de TERVILLE; avant chaque messe; ou en faisant appel au curé de la paroisse

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Que Dieu vous bénisse

Je vous souhaite la bienvenue sur le blog de la communauté de paroisses du Bon Pasteur ! Si vous souhaitez me contacter, vous pouvez le faire à l' adresse ci-dessous ou en me téléphonant au presbytère. 

  Le secrétariat est au presbytère de Veymerange,

16 rue St Martin, 57100 Veymerange.

Hors vacances, les heures d'ouverture du secrétariat sont: mardi et vendredi de 17h00 à 18h30 et mercredi de 10h00 à 12h00.

Durant les vacances scolaires, il n'y a qu'une permance le vendredi.

l:  03.82.50.40.06

 courriel: jp.kovacs@eveche-metz.fr

----------------------------------Pour vous informer:------------------

 
KTO, la télé catho:Lien vers KTO
 
FPour aider la quête diocésaine:faire-un_don2.jpg

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Ensemble, avec le Christ au centre, le Christ pour tous!
  Jean-Pierre Kovacs
Le curé de la Communauté du Bon Pasteur
 Notre partenaire:
http://toplouange.over-blog.fr

Articles RÉCents

5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 11:45
SELON LE PERE CANTALAMESSA , LE MONDE S’EST HABITUE A TOUT SAUF A L’INJUSTICE Commentaire de l'Evangile du dimanche 6 juillet ROME, Vendredi 4 juillet 2008 (ZENIT.org). - Nous publions ci-dessous le commentaire de l'Evangile du dimanche 6 juillet, proposé par le père Raniero Cantalamessa, ofm cap, prédicateur de la Maison pontificale Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13, 24-43 Le bon grain et l'ivraie Au moyen de trois paraboles, Jésus trace dans l'Evangile la situation de l'Eglise dans le monde. La parabole de la graine de sénevé qui devient un arbre indique la croissance du royaume de Dieu sur la terre. La parabole du levain dans la farine signifie elle aussi la croissance du Royaume, mais plutôt en intensité qu'en extension; elle indique la force transformatrice de l'Evangile qui «lève» la masse et la prépare à devenir du pain. Ces deux paraboles furent facilement comprises par les disciples, il n'en est pas ainsi de la troisième, le bon grain et l'ivraie, que Jésus fut obligé de leur expliquer à part. Le semeur, dit-il, était lui-même, la bonne semence, les fils du royaume, la mauvaise semence, les fils du malin, le champ, le monde et la moisson, la fin du monde. Dans l'antiquité, la parabole de Jésus fut l'objet d'une discussion mémorable qu'il est très important de garder à l'esprit aujourd'hui aussi. Il y avait des esprits sectaires, les donatistes, qui résolvaient le problème de manière simpliste: d'une part, l'Eglise (leur église!) faite entièrement et seulement de parfaits; de l'autre, le monde remplis de fils du malin, sans espérance de salut. Saint Augustin s'opposa à eux: le champ, expliquait-il, est bien le monde, mais il est également l'Eglise; le lieu où vivent côte à côte les saints et les pécheurs et où il y a de la place pour croître et se convertir. «Les méchants, disait-il, existent dans ce but, ou pour se convertir, ou pour qu'au moyen d'eux les bons puissent exercer leur patience». Les scandales qui, de temps en temps, ébranlent l'Eglise doivent donc nous attrister mais non nous surprendre. L'Eglise est faite de personnes humaines, et pas seulement de saints. Il y a de l'ivraie également en chacun de nous, pas seulement dans le monde et dans l'Eglise, et cela devrait nous rendre moins prompts à pointer du doigt. A Luther, qui lui reprochait de rester dans l'Eglise catholique malgré sa corruption, Erasme de Rotterdam répondit: «Je supporte cette Eglise dans l'espérance qu'elle devienne meilleure, car elle aussi est obligée de me supporter dans l'attente que je devienne meilleur». Mais peut-être que le thème de la parabole n'est ni le bon grain ni l'ivraie, mais la patience de Dieu. La liturgie le souligne par le choix de la première lecture, qui est un hymne à la force de Dieu qui se manifeste sous forme de patience et d'indulgence. La patience de Dieu, n'est pas une simple patience, c'est-à-dire une attente du jour du jugement pour ensuite punir plus sévèrement. Elle est longanimité, miséricorde, volonté de sauver. La parabole du bon grain et de l'ivraie se prête à une réflexion de plus vaste ampleur. L'un des plus grands motifs d'embarras pour les croyants et de refus de Dieu pour les non croyants a toujours été le «désordre» qui existe dans le monde. Le livre biblique du Qoelet qui se fait si souvent le porte-parole des raisons de ceux qui doutent et des sceptiques, remarquait: «Ainsi tous ont un même sort, le juste et le méchant... Je regarde sous le soleil: à la place du droit, là se trouve le crime, à la place du juste, se trouve le criminel» (Qo 3, 16; 9, 2). A toutes les époques on a vu l'iniquité triompher et l'innocence humiliée. «Mais - remarquait le grand orateur Bossuet - pour ne pas que l'on croit qu'au monde il y ait quelque chose de fixe et de sûr, voilà que parfois on voit le contraire, c'est-à-dire l'innocence sur le trône et l'iniquité sur l'échafaud». L'auteur du Qoelet avait déjà trouvé la réponse à ce scandale: «Et je me dis en moi-même: le juste et le criminel, Dieu les jugera, car il y a un temps pour toutes choses et pour toute action ici» (Qo 3, 17). C'est ce que Jésus appelle dans la parabole le «temps de la moisson». Il s'agit, en d'autres termes, de trouver le juste point d'observation face à la réalité, de voir les choses à la lumière de l'éternité. Il se produit alors comme dans certains tableaux modernes qui, vus de près, semblent un regroupement de couleurs sans ordre ni signification, mais qui observés à la juste distance révèlent un dessein précis et puissant. Il ne s'agit pas de rester passifs et en attente face au mal et à l'injustice, mais de lutter par tous les moyens licites pour promouvoir la justice et réprimer l'injustice et la violence. A cet effort qui est de tous les hommes de bonne volonté, la foi ajoute une aide et un soutien d'inestimable valeur: la certitude que la victoire finale ne sera pas celle de l'injustice et de la tyrannie mais de l'innocence. L'homme moderne trouve difficile d'accepter l'idée d'un jugement dernier de Dieu sur le monde et sur l'histoire, mais en cela il est en contradiction avec lui-même, car c'est lui qui se rebelle à l'idée que l'injustice ait le dernier mot. En tant de millénaire de vie sur la terre, l'homme s'est habitué à tout; il s'est adapté à chaque climat, immunisé contre de nombreuses maladies. Il ne s'est jamais habitué à une chose: à l'injustice. Il continue à la ressentir comme intolérable. Et c'est à cette soif de justice que répondra le jugement. Il ne sera pas voulu seulement par Dieu, mais aussi par les hommes et, paradoxalmeent, aussi par les impis: «Le jour du jugement dernier, dit le poète P. Claudel, ce n'est pas seulement le Juge qui descendra du ciel, mais ce sera toute la terre qui se précipitera à sa rencontre». Comme les événements humains changent d'aspects vus sous cet angle, également ceux qui ont lieu dans le monde d'aujourd'hui! Prenons le phénomène, qui humilie et attriste tant d'entre nous qui sommes Italiens, de la criminalité organisée: mafia, 'ndrangheta, camorra... mais qui, sous d'autres noms, est présent dans tant de pays. Récemment le livre «Gomorre» de Saviano et ensuite le film réalisé sur celui-ci ont documenté le degré de haine et de mépris des autres atteint par les chefs de ces organisations, mais aussi le sens d'impuissance et presque de résignation de la société face à ce phénomène. Nous avons vu, par le passé, des personnes de la mafia accusées de crimes horribles, se défendre avec le sourire sur les lèvres, tenir en échec les juges et les tribunaux, se sentir fortes face au manque de preuves. Comme si, en échappant aux juges humains, ils avaient tout résolu. Si je pouvais m'adresser à eux, je leur dirais: ne vous faites pas d'illusion pauvres malheureux; vous n'avez rien fait! Le vrai jugement doit encore advenir. Même si vous deviez finir vos jours en liberté, craints, honorés, même avec de splendides funérailles religieuses, après avoir laissé de généreux dons pour les œuvres pieuses, vous n'aurez rien fait. Le vrai Juge vous attend derrière la porte, et on ne le trompe pas. Dieu ne se laisse pas corrompre. Ce que Jésus dit en terminant son explication sur la parabole de l'ivraie devrait donc être un motif de réconfort pour les victimes et de crainte salutaire pour les violents: «De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père».
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