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Tous les mercredis soir, de 20h15 à 21h30, à l'église de Veymerange, venez prier et louer le Seigneur, sur fond de chants de taizé et de l'Emmanuel. Le Saint Sacrement est exposé pour l'adoration.

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Je vous souhaite la bienvenue sur le blog de la communauté de paroisses du Bon Pasteur ! Si vous souhaitez me contacter, vous pouvez le faire à l' adresse ci-dessous ou en me téléphonant au presbytère. 

  Le secrétariat est au presbytère de Veymerange,

16 rue St Martin, 57100 Veymerange.

Hors vacances, les heures d'ouverture du secrétariat sont: mardi et vendredi de 17h00 à 18h30 et mercredi de 10h00 à 12h00.

Durant les vacances scolaires, il n'y a qu'une permance le vendredi.

l:  03.82.50.40.06

 courriel: jp.kovacs@eveche-metz.fr

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  Jean-Pierre Kovacs
Le curé de la Communauté du Bon Pasteur
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Articles RÉCents

1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 14:00
Journal La Croix du 1er aout 2011
Les musulmans pratiquent plus qu’il y a vingt ans

70 % des musulmans de France respectent le Ramadan.

Une participation en hausse qui marque le dynamisme de la pratique religieuse de cette communauté.

Avec cet article

Le Ramadan marque le moment où la communauté musulmane se rassemble et se compte : cette année, selon une enquête de l’Ifop pour La Croix  sur les musulmans en France, près des trois quarts (71 %) des personnes se déclarant de religion musulmane vont jeûner durant tout le mois.

« Le Ramadan est une pratique autant culturelle que religieuse, respectée par l’ensemble de la communauté, même par ceux qui ne croient pas ou ne pratiquent plus », constate Franck Frégosi, spécialiste de l’islam (1), qui fait la comparaison avec ce que représente la fête de Yom Kippour pour les juifs. 

D’ailleurs, l’enquête indique que le jeûne est suivi presque de la même manière que l’on soit homme (73 %) ou femme (68 %), jeune ou âgé : les deux catégories les plus assidues sont même les 18-24 ans et les plus de 55 ans, toutes deux avec une participation de 73 %.

sondage ramadan copie

Une majorité de pratiquants

Second enseignement, le suivi du Ramadan a fortement augmenté, 10 points de plus qu’en 1989, date de la première enquête réalisée en France sur le sujet. C’est le signe, plus général, d’un accroissement de la pratique religieuse au sein de la population musulmane française. 

En effet, selon cette enquête Ifop, et pour la première fois, la proportion de musulmans qui se considèrent croyants et pratiquants est plus importante que ceux qui se disent uniquement croyants, 41 % contre 34 %. 

Certes, tout dépend de ce que chacun met derrière ce terme de « pratique », et la mesure est forcément subjective. Reste qu’elle est beaucoup plus forte que pour la population catholique, pratiquante à 16 %. Il est vrai que, traditionnellement, la pratique religieuse est plus accentuée dans les communautés minoritaires, où le besoin d’affirmation identitaire se fait plus sentir.

Vers la fin de « l’islam des caves »

Tout aussi significative, la croissance de la fréquentation de la mosquée le vendredi, de 16 % en 1989 à 25 % en 2011. Les musulmans de France se rendent plus volontiers aujourd’hui dans un lieu de prière. L’augmentation est surtout sensible depuis 1994. « C’est aussi que “l’offre” de mosquées existe aujourd’hui, permettant aux musulmans d’aller prier », analyse encore Franck Frégosi. 

On compte environ 2 000 mosquées et lieux de culte en France, qui assurent un maillage à peu près complet dans les zones où habitent les musulmans, à savoir les centres industriels et urbains à l’est d’une ligne Le Havre-Perpignan. Selon Franck Frégosi, « on est en train d’en finir avec l’islam des caves ». Ainsi, à Strasbourg, l’inauguration pour ce Ramadan de la Grande Mosquée devrait sensiblement influer sur la pratique. 

On note que l’augmentation de la fréquentation est plus importante chez les plus jeunes. En revanche, la mosquée reste l’apanage des hommes : 84 % des femmes disent ne pas aller à la mosquée le vendredi.

Une communauté jeune

Au total, et au-delà des polémiques récentes sur la laïcité, les 3,5 millions de musulmans qui vivent en France affichent donc désormais une pratique religieuse bien installée, et bien vivante. C’est aussi une communauté ancrée dans le tissu social, et jeune : 62 % ont moins de 35 ans, contre 29 % pour l’ensemble de la population. 

La diversité socioprofessionnelle est à l’image de son intégration : certes, la population ouvrière reste surreprésentée, 33 % contre 20 % en moyenne dans la population générale, mais les musulmans sont aussi bien présents dans la catégorie des artisans, commerçants et chefs d’entreprise (7,2 %). En revanche, la proportion des inactifs est le reflet d’un taux de chômage plus important que pour le reste de la population.

Une orientation politique à gauche

Pour autant, son orientation politique porte la marque des débats récents sur la laïcité, l’identité française ou le port de la burqa. L’Ifop a mis en regard la cote de popularité du président de la République avec la religion. En un mois, octobre 2009, date de lancement du débat sur l’identité nationale par le chef de l’État, la cote de popularité de ce dernier auprès des musulmans est passée de 27 % à 17 %. 

« Cette population est traditionnellement plus à gauche que la moyenne, mais le débat récent autour de l’identité française a accentué la tendance, les musulmans ayant eu le sentiment, à tort ou à raison, qu’ils étaient visés à travers ce débat », souligne ainsi Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l’Ifop.

(1) L’Islam dans la laïcité aux Éd. Pluriel.

 

ISABELLE DE GAULMYN

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 17:03

Réouverture du site israélien du baptême de Jésus

ROME, Jeudi 28 juillet 2011 (ZENIT.org) – Le site israélien du baptême de Jésus, situé sur la rive occidentale du Jourdain, en face de la ville de Jéricho, lieu très cher aux Eglises orientales, est désormais ouvert au public en permanence, après 44 ans de fermeture, rapporte la rédaction française de Radio Vatican.

Il avait été fermé puis laissé à l’abandon suite à la guerre des six jours, en 1967. L’armée israélienne avait posé des mines dans toute la région et installé une barrière électrique pour empêcher les infiltrations depuis la Jordanie.

Le lieu avait été déclaré « zone militaire fermée » et les monastères de la zone avaient été désertés. Les visites, limitées et strictement encadrées par l’armée israélienne, avaient pu reprendre dans les années 80. Le site avait donc recommencé à être fréquenté surtout pour la fête de l’Épiphanie.

Cette réouverture est le résultat d’une volonté politique. Le site a été restauré par le ministère israélien du tourisme. Mais la cérémonie de réouverture s'est déroulée dans la plus grande discrétion.

Selon certains experts, le site authentique du Baptême de Jésus par Saint Jean Baptiste se trouve sur la rive orientale du Jourdain, du côté Jordanien. Les fouilles archéologiques ont permis d’y mettre au jour des chapelles très anciennes. Par ailleurs, l’Évangile selon Saint-Jean parle de Béthanie au-delà du Jourdain. Le site jordanien a été visité par Jean-Paul II en 2000 et par Benoît XVI en 2009

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 16:59

JMJ : 9 jeunes sur 10 pensent que leur vie changera

Enquête d’opinion pour connaître le profil des jeunes participants

ROME, Mercredi 27 juillet 2011 (ZENIT.org) – Parmi les jeunes qui participeront à la prochaine Journée mondiale de la jeunesse (JMJ) de Madrid, neuf sur dix pensent que celle-ci changera leur vie quand ils rentreront chez eux, selon une étude d’opinion réalisée parmi les jeunes inscrits.

Le sondage, dirigé par le sociologue Gonzalo González Sanz, a été réalisé par un cabinet d’analyses statistiques sur l'opinion publique, sur un échantillon de 1.800 jeunes de divers pays.

Ce sondage enquêtait sur les motivations des jeunes et sur leurs attentes après leur participation.

Dans le détail, celui-ci révèle que le but de 9 jeunes sur 10 est de « faire une nouvelle expérience » (93%) et « diffuser le message de Jésus Christ » (92%), d’ « exprimer son engagement à l'Église » (90%) et de « trouver une réponse à ses inquiétudes spirituelles » (90%).

Au plan des expectatives, près de 90% de ces jeunes pensent que leur vie changera « beaucoup » ou « assez » après la JMJ. Pour plus de 60% des personnes interrogées, la JMJ aidera à « renforcer l’engagement des jeunes au sein de l'Église », sera « une caisse de résonance pour diffuser le message de l'Église dans le monde entier », et « contribuera à la diffusion de la foi en Jésus Christ ».

A propos de l’importance de la religion dans leur vie, 85% d’entre eux pensent qu’avoir la foi en Jésus Christ aide à pardonner, 80% pensent que cela aide à être solidaires et à aider ceux qui sont dans le besoin, et 7% pensent que la foi est nécessaire pour mûrir et devenir meilleurs.

Un autre aspect intéressant souligné dans cette enquête d’opinion est l’importance du témoignage pour convaincre les jeunes à participer à la rencontre.

Enfin, l’enquête révèle que 72% des jeunes n’ont jamais participé à de JMJ jusqu’ici, et que 80% de ceux qui ont déjà vécu cette expérience (à Cologne pour la plupart), l’ont vécu de manière « très positive ».

Dans le même temps, 78% reconnaissent avoir des amis ou parents qui ont participé à d'autres JMJ, et parmi eux l'évaluation positive dépasse les 96%.

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 17:46

Corne de l'Afrique : Caritas œuvre auprès des victimes de la sécheresse

Évaluation des besoins et distribution d'aides

 

ROME, Mardi 26 juillet 2011 (ZENIT.org) – Alors que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l'agriculture (FAO) réunissait lundi à Rome les ministres des pays membres pour faire face à la grave crise alimentaire dans l’est de l’Afrique, de son côté le réseau Caritas a commencé à acheminer de la nourriture vers la Somalie en particulier, où la situation de famine a été décrétée officiellement par l’ONU.

 

Jacques Diouf, le directeur général de la FAO estime à 1,1 milliards d’euros la somme nécessaire sur un an pour aider les populations en danger dans la Corne de l’Afrique.

 

La sécheresse qui sévit actuellement dans la région est la pire depuis 60 ans. Elle a déjà fait des dizaines de milliers de morts et menace 12 millions de personnes en Somalie, au Kenya, en Éthiopie, à Djibouti, au Soudan du Sud et en Ouganda (cf. ZENIT 14 juillet 2011).

 

Les membres de la Caritas en Somalie, signalent un contexte d’insécurité général, du à la présence d’islamistes radicaux dans les zones intéressées. Ils révèlent avoir du mal à agir directement, et sont obligés d’intervenir « par l’intermédiaire de partenaires locaux, notamment à Mogadiscio », rapporte le Secours catholique en France.

 

Trocaire, la Caritas irlandaise, présente dans la région centrale du sud du pays depuis plus de 20 ans, agit elle aussi de manière discrète, cherchant à « éviter toute visibilité qui mettrait en péril sa position si durement acquise », commente l’organisation qui envisage d’apporter sa contribution à leur action.

 

Au Kenya, la Caritas locale, en collaboration avec la Caritas américaine (CRS), évaluent les besoins sur le terrain et devraient être capable de faire une demande chiffrée à Caritas internationalis dès cette semaine.

 

 

 

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 14:12
France : Le pape nomme Mgr Jordy nouvel évêque de Saint-Claude

ROME, Vendredi 22 juillet 2011 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a nommé ce vendredi évêque de Saint-Claude (Jura), Mgr Vincent Jordy, jusqu’à présent évêque auxiliaire de Strasbourg. Le siège de Saint-Claude était vacant à la suite du transfert de Mgr Jean Legrez à l’archevêché d’Albi.

Agé de 50 ans, Vincent Jordy entre en 1987 au Séminaire français de Rome et étudie à l’université Grégorienne où il obtient le Baccalauréat en Théologie et la Licence canonique en Théologie spirituelle.

Il est ordonné prêtre en juin 1992 pour l’archidiocèse de Strasbourg où il fut notamment directeur (1997-2000) puis supérieur du Grand Séminaire de Strasbourg (2000-2008). En septembre 2008, il est nommé évêque auxiliaire de Strasbourg.

Il est membre du Conseil pour l’unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme.

 

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 09:16

FRANCE CATHOLIQUE par Matthew Hanley 30 juin 2011

 

Les progrès contre le sida au Zimbabwe, encourageants, ne sont pas surprenants.

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Le soin avec lequel les media de par le monde épluchent les déclarations de l’Église sur le sida ne peut que signifier leur souci de promouvoir ce qui a le plus participé à la diminution de ce fléau. Vrai de vrai ? Alors pourquoi n’avez-vous eu aucun écho de la chute spectaculaire du sida au Zimbabwe ? De près de moitié, de 29 % de la population adulte en 1997 à 16 % en 2007, selon une importante étude publiée en février dernier. Cette étude a été brièvement citée par le New York Times, mais les résultats n’ont eu aucun écho car la diminution ne s’est pas produite selon les méthodes couramment pronées.


En deux mots : le changement de comportement sexuel — diminution des relations de rencontre, hors mariage ou vénales — explique la chute du sida. L’emploi de préservatifs n’a pas augmenté au cours de cette période ; il avait augmenté sensiblement auparavant, mais était resté stable alors que la transmission du virus VIH chutait rapidement — donc les préservatifs n’expliquent pas cette réduction. Le progrès ne relève pas, comme on le raconte, de la permissivité du Vatican à propos du préservatif.


Pour les auteurs de l’étude, ces changements de comportement méritent qu’on les cite avec bien plus d’insistance. Il faut leur rendre cette justice qu’ils le font clairement et fermement, car la doctrine-reine de "réduction du risque" a toujours cours dans les milieux médicaux — en dépit de son échec constant et flagrant à maîtriser le sida et autres épidémies. Cette étude fait pourtant sans doute un peu trop la part belle à cette doctrine en qualifiant le succès du Zimbabwe de "surprenant".


Surprenant ? Le Zimbabwe est juste sur le chemin de la réussite. Le déclin du virus VIH dans une poignée de pays africains est toujours principalement attribué à la diminution du nombre de partenaires. En fait la propagande pour le préservatif n’a nullement renversé la lourde épidémie qui frappe l’Afrique, selon une étude rigoureuse commandée — puis scandaleusement mise sous le boisseau — par UNAIDS (ONUSIDA). En d’autre termes, si le déclin du sida au Zimbabwe était dû aux préservatifs, ce serait l’exception à la règle.


En conclusion, l’étude cite d’autre facteurs qui, longtemps considérés (bien que sans base avérée) comme participant à la lutte contre le sida, tels que la peur et la baisse des revenus, pouvaient jouer un petit rôle.


Reconnaissant que la peur du sida a été fortement déniée, les activistes occidentaux persistaient à proclamer que l’agiter ne ferait que stigmatiser le fléau et "entrainerait l’épidémie dans la clandestinité". Mais risquer d’exposer un être cher à la souffrance et à la mort par le sida pourrait raisonnablement, rationnellement, inciter à une plus grande prudence dans le comportement sexuel. Et, de fait, nombre de Zimbabwéens déclarent que c’est le cas.

À dire vrai, l’interdiction d’une saine crainte du sida est simplement une autre manifestation de la croyance moderne séculière (obligatoire) selon laquelle les comportements devant l’épidémie de VIH doivent être totalement libres et exemptés de toute réprobation. C’est, bien sûr, une tactique d’intimidation, et non une arme efficace dans l’arsenal de la santé publique. Rassurer en chouchoutant au lieu d’insister sur le risque, voilà qui est vraiment contre-productif.


La pauvreté, nous dit-on, est un facteur aggravant de l’épidémie. Mais on sait depuis longtemps que c’est parmi les pays les plus pauvres d’Afrique qu’il y a le plus bas taux de sida, alors que parmi les plus riches on trouve le plus grand nombre de cas.

 

Et dans les pays les plus atteints, le sida est plus répandu dans les classes aisées que chez les pauvres. Ceci peut sembler contredire l’intuition, mais sans moyens, les gens ne peuvent guère s’offrir et entretenir une multiplicité de partenaires propice à la prolifération de l’épidémie. La dureté des temps, l’anxiété causée par la crise économique subie par le Zimbabwe au cours de la dernière décennie, ont eu une contrepartie bénéfique. Mais, heureusement, une crise économique n’est pas la condition première d’un changement de comportement.


La pauvreté dûe à un utilitarisme sauvage et rude, où le bien est assimilé à la sécurité et où l’espoir de meilleures conditions d’existence demeure un mauvais rêve, est un tout autre sujet.

 

Cette pauvreté intellectuelle et spirituelle répandue dans un monde aisé envahit la politique de prévention contre le virus VIH, mais rien ne prouve qu’elle soit aussi efficace contre le sida qu’une forme de pauvreté matérielle.

 

Néanmoins de nombreux responsables de santé publique semblent toujours persuadés que des progrès économiques — généralement supposés engendrés par une forme de redistribution — sont une condition préliminaire au contrôle du sida.

 

Comme le Dr. Carlos del Rio, de l’Université Emory l’a récemment énoncé : « Vous demandez comment réduire le poids du virus VIH aux États-Unis ? » je répondrai « que faire pour réduire la pauvreté aux États-Unis ? ».


Il voulait manifester de la grandeur d’âme, et reçut les applaudissements pour ces sentiments, mais celà révèle des préjugés philosophiques peu flatteurs sur la nature et les facultés de l’homme.

 

Sommes-nous en droit de penser qu’en-dessous d’un certain seuil de pauvreté les gens sont incapables de maîtriser leur comportement ? (Ou que nul ne peut, ni ne devrait, changer, mais qu’au-dessus d’un certain niveau de vie les gens suivront rigoureusement les recommandations techniques qui, jusqu’à présent, ont échoué à freiner l’épidémie ?).


Les gens seraient donc considérés comme incomplètement humains — des êtres soumis à la fourniture constante de "services" — alors que seraient totalement rejetées les possibilités d’influences sur leur comportement. S’il parlait d’une forme particulière, principalement occidentale, de pauvreté — misère, crasse, désespoir, résultant d’un mode de vie plutôt que d’un manque de moyens — alors son raisonnement semblait mieux fondé.

 

Le progrès du Zimbabwe fait chaud au cœur, mais il ne faut plus le considérer comme surprenant. Il renforce la prépondérance de l’évidence, et annule tout ce qui tenterait de justifier le rejet du changement de comportement comme LE remède pour éviter le sida.

 

Mais, hélas, il serait surprenant que les responsables de santé publique suivent ce conseil sans s’excuser. Pour les gens aveuglés par ce qu’ils voudraient croire, même si rien ne le prouve, l’abandon de leurs idées leur ferait trop de peine.


 

Après avoir obtenu une maîtrise de santé publique en 2000 à l’université Emory, Atlanta, Matthew Hanley a travaillé jusqu’en 2008 en tant que conseiller technique sur le VIH/sida auprès du Secours catholique des Etats-Unis. Il s’est spécialisé dans la prévention du VIH et dans les soins à domicile apportées aux personnes vivants avec le VIH/sida. A l’heure actuelle, il se trouve en Californie et écrit des articles traitant de santé publique, d’éthique et de culture.

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 09:34

Article du journal La Croix du 12 juin 2011

ENTRETIEN YVON TRANVOUEZ, professeur d’histoire religieuse contemporaine à l’université de Brest (1)

« Le catholicisme peut-il garder sa logique territoriale ? »
RECUEILLI PAR FRANÇOIS-XAVIER MAIGRE

Selon vous, l’Église a-t-elle, comme d’autres institutions et services publics, déserté les campagnes françaises ?


Yvon Tranvouez : Il y a d’une part une évolution générale, qui n’est pas propre à l’Église. Je pense à La Poste, aux services publics qui rationalisent leur présence dans les campagnes, et ferment un certain nombre de guichets. Mais un problème se pose pour apprécier ce phénomène au niveau de l’Église, car nous manquons d’enquêtes précises. Ce qu’on sent, intuitivement, c’est qu’on a atteint le fond dans des régions qui étaient autrefois très catholiques, notamment la Vendée, le Finistère… Les campagnes naguère les plus pratiquantes se retrouvent aujourd’hui les plus atteintes par la sécularisation. En revanche, c’est en ville qu’on a l’impression d’un certain frémissement de reprise, c’est très frappant. Elles, que l’on a longtemps présentées comme déchristianisantes, sont aujourd’hui le lieu d’une reprise.


Reste-t-il des territoires encore très marqués par l’identité religieuse ?


Y.T. : Ce qui est troublant, c’est que la fameuse carte religieuse du chanoine Boulard, qui mettait en évidence des bastions de chrétienté, tend aujourd’hui à s’e acer. Ainsi la Bretagne vient-elle de basculer dans « la normalité ». D’après les cartes élaborées sur la base des enquêtes Ifop 2005-2009, on constate qu’elle s’est alignée sur les standards nationaux. Il reste tout de même des territoires encore préservés, comme l’est de la France, ou une partie du sud-est du Massif central. Reste qu’on observe une « normalisation » générale. On est dans un processus d’érosion. Il arrive un moment où la disparation rapide du clergé crée un e et de choc. Quand des églises ne sont plus ouvertes régulièrement, quand des presbytères sont vendus, bref quand la présence cléricale disparaît, on prend alors conscience d’un basculement qui n’était pas encore ouvertement perçu. Ce qui se produit actuellement en Bretagne ou en Vendée.


Faut-il rester attaché, coûte que coûte, aux clochers de campagne ?


Y.T. : De nombreux diocèses tentent de faire vivre leurs églises en assurant une rotation des messes, avec de vastes ensembles paroissiaux. On tente de garder les églises ouvertes. Le risque, dans cette logique, c’est de céder à une vision patrimoniale de l’Église. On observe actuellement une tendance à voir dans le christianisme une religion pétri ée, réduite aux belles pierres, un christianisme décoratif, paysager…


Que pensez-vous du redéploiement des paroisses, tel qu’il est mené dans la plupart des diocèses ruraux ?


Y.T. : Il n’y a pas eu de politique générale, chaque diocèse a adopté son propre schéma, avec deux ou trois modèles dominants. J’ai le sentiment de quelque chose d’épuisant ; à peine a-t-on restructuré que déjà le clergé qui reste n’est plus su sant pour faire face à cette nouvelle donne. Et donc on n’arrête pas d’agrandir les paroisses et de repousser les limites. Sans doute fallait-il recomposer des paroisses. Mais on peut se demander si le catholicisme peut encore se permettre de garder cette logique territoriale, de vouloir couvrir à tout prix l’espace géographique. On sent bien aujourd’hui qu’une Église de réseau est en train de se développer. Le rural ne pourra plus être tenu avec le maillage qu’on a connu jusqu’ici. Cela dit, il ne faut pas minimiser le dynamisme des laïcs sur le terrain. Mais ces derniers vieillissent. Restructurer le territoire paroissial pour faire face, c’est courir après une chimère. Les forces manquent trop. On verra plutôt une concentration sur des hauts lieux, monastères… Que demeurent des paroisses particulièrement dynamiques, en particulier urbaines, cela me semble tout à fait possible. On le voit bien dans le centre des grandes villes.


Pensez-vous que l’Église a pris la mesure de ces difficultés ?


Y.T. : La cohérence globale ne saute pas vraiment aux yeux dans la politique territoriale de l’Église catholique, même si la plupart des évêques ont conscience du problème. Seulement ils font en fonction de leurs moyens, des forces qui leur restent, de ce qui leur paraît le plus pertinent… Mais je ne suis pas sûr qu’on ose aller jusqu’à des mesures vraiment fortes, d’avoir le courage de se débarrasser de cette hantise de la couverture du territoire.


« On sent bien aujourd’hui qu’une Église de réseau est en train de se développer. »

(1) Requiem pour le catholicisme breton ? , avec André Rousseau et Béatrice Lebel, Éd. CRBC, 2011, 294 p., 20 €. LIRE AUSSI L’Église des villes, pages 11 à 13.

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 11:44
Communiqué de l’archevêque de Dijon

ROME, Jeudi 16 juin 2011 (ZENIT.org) – L’archevêque de Dijon, Mgr Roland Minnerath, a estimé qu’il n’y avait « aucune discrimination » à refuser le mariage homosexuel, rappelant que le mariage entre un homme et une femme a toujours été protégé par les sociétés « parce qu’il fonde la famille en assurant la survie et le développement de l’espèce ».


Mgr Minnerath réagit au projet de loi débattu au Parlement sur le mariage de deux personnes de même sexe.Une proposition de loi rejetée le 14 juin par 293 voix contre 222 à l'Assemblée nationale.


« Dire que le mariage est l’union reconnue par la société entre un homme et une femme n’est pas une opinion religieuse. Le mariage est une institution humaine naturelle universelle voulue par le Créateur », rappelle Mgr Minnerath. 


« Le droit romain antérieur au christianisme définissait le mariage comme ‘l’union entre le masculin et le féminin’, union ‘enseignée par la nature à tout être vivant sur terre, dans la mer ou dans les airs’ ». « Toutes les sociétés ont ritualisé et protégé le mariage parce qu’il fonde la famille en  assurant la survie et le développement de l’espèce ».


Ainsi, affirme-t-il, « il n’y a aucune discrimination à exclure du mariage deux personnes du même sexe, s’agissant de deux types d’union qui ne sont pas comparables et qui n’ont pas les mêmes incidences sociales ».


« Des comportements minoritaires privés ne peuvent exiger que la société entière et le droit brouillent la notion même de mariage ». « Ce qui est en jeu – a-t-il conclu – c’est notre vision de l’humain et du vivre ensemble, de ce qui est disponible et de ce qui est indisponible, car le mariage – comme d’ailleurs la notion de genre – sont des réalités naturelles sur lesquelles sont fondées toutes les sociétés ».

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 11:01
Le cardinal Vingt-Trois déplore l’introduction de cette théorie dans les manuels scolaires

ROME, Jeudi 16 juin 2011 (ZENIT.org) – Alors que le ministère français de l’éducation nationale a récemment annoncé l’introduction de la théorie du genderdans les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre de toutes les classes de premières, le cardinal André Vingt-Trois a déploré une théorie qui prône « une sexualité complètement désarticulée ».


Sur Radio Notre-Dame, l’archevêque de Paris a regretté que la sexualité ne soit présentée aux jeunes qu’en terme de maladies. Face à ce « tableau noir, sinistre », il a souhaité la mise en place d’une véritable initiation à la vie affective.


Le gender, c’est « une manière d’approcher l’expérience humaine de la sexualité d’une façon tout à fait systématique en prétendant que l’orientation sexuelle est une construction purement culturelle », a expliqué le cardinal Vingt-Trois. Une « option » que l’on peut prendre en fonction de ce que l’on désire : « il n’y a pas de prédisposition physiologique ou psychologique mais il y a un choix personnel dans une orientation sexuelle ».


L’archevêque de Paris a rappelé« combien les représentations symboliques sexuelles jouent un rôle primordial dans la construction de la personnalité ». Introduire la théorie du gender, c’est donc « prôner une sexualité complètement désarticulée et dissociée de la personnalité », c’est-à-dire « une sexualité qui se réduit à une relation sexuelle sans envisager comment cette relation sexuelle est articulée avec la construction d’une personne ».


« C’est d’ailleurs ce qui est le plus triste dans ces manuels dont j’ai feuilleté quelques exemplaires : l’image de la sexualité humaine qui est donnée là-dedans, c’est uniquement une image de maladie », a déploré le cardinal. « C’est un enseignement de la sexualité qui est centré exclusivement sur les maladies sexuellement transmissibles, pour donner des conseils pour les éviter, et sur l’interruption de grossesse qui est le passe-partout ». « C’est vraiment une sorte de tableau noir, sinistre, de la sexualité humaine ».


A la rentrée, cet enseignement devrait être inséré dans les cours de sciences naturelles. « Dès l’instant que les éducateurs ne réussissent pas à mettre en place une véritable initiation à la vie affective, ils en sont réduits à faire des sciences naturelles », a expliqué l’archevêque.

Il a rappelé l’importance primordiale « d’aider les jeunes à comprendre que leur sexualité, l’énergie affective qui les habite, n’est pas simplement un phénomène hormonal mais que c’est quelque chose qui est constitutif de leur personne et qui doit leur permettre de grandir ». Et cela, « à condition de l’investir dans une relation humaine ».


Malheureusement, a ajouté le cardinal Vingt-Trois, « on leur explique par toutes sortes de moyens que la meilleure façon de le vivre c’est de n’entrer dans aucune relations humaines. Evidemment, il ne reste plus qu'à déployer des moyens de protection sanitaire ».


Le cardinal a enfin évoqué « un aspect important » de la « mission » des enseignants : « aider les jeunes à découvrir qu’ils ont une personnalité infiniment plus riche qu’il n’y paraît et qu’ils peuvent découvrir un investissement de richesses extraordinaires mais à condition d’entrer dans une relation humaine avec l’autre ». « Or c’est précisément ce qu’on ne veut pas leur dire », a-t-il conclu.

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 16:51
60e anniversaire d’ordination sacerdotale : Hommage à Benoît XVI
Et 60 heures d’adoration eucharistique

ROME, Lundi 13 juin 2011 (ZENIT.org) – Pour le 60ème anniversaire d’ordination sacerdotale du pape Benoît XVI les artistes lui rendront hommage à travers une exposition qui sera présentée vendredi 17 juin au Vatican par le cardinal Ravasi et par Mgr Pasquale Iacobone, responsable du département « Art et Foi » du Conseil pontifical.

L’exposition s’intitule : « La splendeur de la vérité, la beauté de la charité ». Elle sera organisée dans l’atrium de la salle Paul VI du Vatican, et elle sera inaugurée par le pape Benoît XVI le 4 juillet.

Le pape Benoît XVI a été ordonné prêtre dans la cathédrale de Freising, par le cardinal Michael von Faulhaber, le même jour que son frère aîné, Georg, le 29 juin 1951, en la fête des saints Pierre et Paul.

Rappelons qu’à l’occasion de cet anniversaire, la Congrégation pour le clergé invite tous les catholiques du monde à soixante heures d’adoration eucharistique aux intentions du pape pour l'Église et pour le monde, pour les prêtres, pour le clergé et les vocations sacerdotales (du 29 juin 2011 au 1er juillet 2011).

Anita S. Bourdin

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