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Présentation

  • : Communauté; catholique du Bon Pasteur de Thionville
  • : Rencontre avec une communauté chrétienne catholique de Moselle, à Thionville (rive gauche). Trouver les infos qu'il vous faut: prière, réflexion, méditation, baptême, première communion,confirmation, sacrement de l'ordre, mariage, funérailles, .......
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Adoration du St Sacrement




"Christ au centre,
Christ pour tous!"

Tous les mercredis soir, de 20h15 à 21h30, à l'église de Veymerange, venez prier et louer le Seigneur, sur fond de chants de taizé et de l'Emmanuel. Le Saint Sacrement est exposé pour l'adoration.

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Réconciliation


Recevoir le pardon de Dieu: tous les premiers mardis du mois à 18h00 à l'église de TERVILLE; avant chaque messe; ou en faisant appel au curé de la paroisse

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Que Dieu vous bénisse

Je vous souhaite la bienvenue sur le blog de la communauté de paroisses du Bon Pasteur ! Si vous souhaitez me contacter, vous pouvez le faire à l' adresse ci-dessous ou en me téléphonant au presbytère. 

  Le secrétariat est au presbytère de Veymerange,

16 rue St Martin, 57100 Veymerange.

Hors vacances, les heures d'ouverture du secrétariat sont: mardi et vendredi de 17h00 à 18h30 et mercredi de 10h00 à 12h00.

Durant les vacances scolaires, il n'y a qu'une permance le vendredi.

l:  03.82.50.40.06

 courriel: jp.kovacs@eveche-metz.fr

----------------------------------Pour vous informer:------------------

 
KTO, la télé catho:Lien vers KTO
 
FPour aider la quête diocésaine:faire-un_don2.jpg

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Ensemble, avec le Christ au centre, le Christ pour tous!
  Jean-Pierre Kovacs
Le curé de la Communauté du Bon Pasteur
 Notre partenaire:
http://toplouange.over-blog.fr

Articles RÉCents

2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 13:57

LE NOM DES DEFUNTS AU FIL DES MOIS…… ANNEE 2009-2010.
 
Avec Roger GRAVIER, Jean Marie SOHLER, Henriette PHILIPPE, Hélène FAEDI, Serge NOVIKOFF - André BORDET - Marzio SANTARONI,
qui nous ont quittés en novembre 2009,
implorons le Seigneur de toute gloire :
qu'ils entrent dans la grande communion des Saints.
 
Avec André BOUCHENNA - Lucie WENTZLOW - Marc SCHMITT - Germaine WEBER - Albert BILLE - Elisabeth MULLER - Emilia MENINI -
qui nous ont quittés en décembre 2009,
implorons le "Dieu avec nous" :
qu'ils connaissent pour toujours la Paix de Noël.
 
Avec Jacqueline CHARPENTIER - Emma RICHARD - Valérie SALMON - Josette MEYNAUD - Emile KAUFFMANN - Gaby REINERT :
qui nous ont quittés en janvier 2010,
implorons le Seigneur des nations :
qu'ils trouvent place dans les demeures éternelles.
 
Avec Marie Louise SINGER - Jean-Claude SMOLINSKI - Emile NIEDERCORN - Solange NOIREZ - Claudia MABBONI -
qui nous ont quittés en février 2010, 
implorons le Dieu ami des hommes :
qu'ils participent pleinement à l'humanité transformée.
 
 
Avec Jean-Charles ALTEMAIRE - Aloyse BIENDEL - Serge BIROU -Alexandra MORICONI - Mathilde REYTER - Elise KUBASKI - Irène BAYER -
qui nous ont quittés en mars 2010, 
implorons le Seigneur obéissant jusqu'à la mort :
qu'ils possèdent la joie de la résurrection.
 
Avec Marie STURM - Lucien VITIELLO - Louise SCHWEICKERT - Marcelle dite Dany STACHLY -
qui nous ont quittés en avril 2010,
implorons le Premier - Né d'entre les morts :
qu'il vive pour toujours auprès de lui.
 
Avec Marie NACHTEGAEL - Jean JACHYM - Maria Rosa STERI - Gilbert WEYMERINGER -
qui nous ont quittés en mai 2010,
implorons l'Esprit de la Pentecôte :
qu'il récolte une riche moisson de vie éternelle.
 
Avec René BARTHEL - Germaine ROGER - Bernard BOUVIER - Marlène HENGEL -
qui nous ont quittés en juin
implorons le Christ dont l'Amour nous sauve :
qu'ils soient comblés par sa tendresse.
 
Avec Antoinette KUCHARSKI - Gilbert REINHARDT - Bernard FEUERSTOSS - Dominique SCHOLER
qui nous ont quittés en juillet 2010,
implorons le Seigneur clarté pour le monde :
que l’éclaire la lumière sans déclin.
 
Avec Mathilde BRAUN - Stephan KRAWCZYK - Jacqueline CHATILLON - Jean-Pierre MEDINGER - Anna BONANNI - Marie Thérèse SCHUMACHER - Carmine IURIO
qui nous ont quittés en août 2010,
implorons le Puissant qui fait des merveilles :
qu'ils partagent la gloire de Notre Dame.
 
Avec Laurence KIFFER - Antoinette HERBER - Juliette REIS - Lucien GOERGEN - Victoire MANGIN - Constant SFALCIN - Nicola GAMBINO - Jean BERTON - Marie Louise STAHL -
Qui nous nous quittés en septembre 2010,
implorons le Christ élevé sur la croix :
qu'il les prenne avec lui dans son paradis.
 
Avec Jean-Claude GUILLAIN - Jeanne BEDERSTORFER - Monique AZAIS, et Jacques MYOT,
qui nous ont quittés en octobre 2010,
implorons le Dieu trois fois Saint :
qu'il proclame sa gloire avec les anges du ciel.
 
Pour tous nos frères défunts, implorons le Seigneur des Béatitudes,
Qu’ils les conduise tous à la plénitude de son Royaume.

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 12:01

Cliquer sur la photo pour la visualiser dans sa taille originale.Vous êtes touchés par un deuil. Nous sommes avec vous pour traverser cette épreuve. Vous pou  vez  contacter la paroisse. Si nous sommes momentanément absents, vous aurez les informations sur le répondeur pour rencontrer Nicole Vigneron, la coordinatrice obsèques. Elle vous accu  eillera et vous guidera dans toutes vos démarches.

L'équipe obsèques:

Une équipe est là pour accueillir la famille du défunt, l'accompagner durant ce temps difficile de deuil, et préparer avec elle les obsèques de son défunt qui auront lieu en semaine, habituellement à 14h00 (suivant disponibilité du prêtre). L'équipe se charge de l’ensemble de la démarche religieuse à l’église jusqu'au cimetière (à condition qu'il soit sur les paroisses). Contact: Mme Nicole Vigneron: 06.88.17.10.77

*précision: si le défunt est incinéré, la célébration des obsèques doit impérativement
avoir lieu avant l’incinération.
En raison du nombre de célébrations le week-end, le samedi matin, les obsèques sont
célébrées à 10h00, sans eucharistie.


Comment surmonter la perte d’un être cher ?

 

Amour et chagrin vont de pair lorsque disparaît celui (celle) que vous aimez. Vous ne pouvez pas surmonter votre chagrin à moins de l’exprimer ouvertement. Le chagrin n’est pas une maladie honteuse. Le nier ne fera que l’accentuer. Le fait de parler, de poser des questions constitue déjà un début de guérison. Trouvez un ami (une amie), un prêtre, qui vous écoutera et vous fera aller plus loin.

Votre chagrin est unique car votre relation avec la personne que vous pleurez est unique. Mais votre deuil va suivre, comme pour toute personne dans votre cas, un chemin avec des étapes plus ou moins fortes ou longues selon votre histoire ou votre personnalité.
Vous allez vivre successivement :

 

L’acceptation de la perte
‘’Non, ce n’est pas possible ‘’. Toute mort est un véritable choc qui se traduit par l’incrédibilité et l’impression que tout s’arrête, que plus rien n’a de sens ni de goût. Lorsque l’on a réalisé ce qui nous arrive, vient …

 

La révolte

‘’Pourquoi à moi, pourquoi lui (elle), pourquoi ?’’ Révolte toute naturelle. A cette révolte s’ajoute l’impression qu’on ne pourra pas faire face à cette perte ainsi qu’aux difficultés de la vie quotidienne. On se sent désemparé. C’est le début de…

 

La dépression

L’état de fatigue laisse place à un état dépressif plus ou moins profond. C’est normal. Cette baisse d’énergie est nécessaire pour assimiler ces bouleversements et récupérer votre énergie. Acceptez votre faiblesse et, si besoin est, faites-vous aider. Cela vous préparera à ….

 

La récupération

Même si au début on croit ne jamais pouvoir s’en sortir, cette dépression aura une fin. Vous retrouverez l’envie de vivre et referez de nouveaux projets. Sachez aussi que la récupération est parfois entrecoupée de retours en arrière par exemple lors des fêtes.

 

Le deuil est un processus et non un événement ponctuel. Soyez patient et tolérant envers vous-même. La perte d’un être cher changera votre vie pour toujours. Vous ne serez pas complètement différent mais c’est parce qu’on a survécu de grandes douleurs comme de grands bonheurs, que l’on devient plus grand, plus fort et plus humain.

D’après un document de la fabrique du cimetière Notre Dame de Neiges Montréal  et Marie- Frédérique Bacqué et Michel Hanus (les chemins du deuil)

 

Vous avez perdu votre conjoint

Entre le deuil et l‘espoir 

 

Quelques conseils pour vous aider vous-même


Dans la vie, peu d’évènements sont aussi douloureux que le décès d’un conjoint. Vous êtes en pleine confusion, c’est normal ; on vous a arraché une partie de vous-même.

Un exercice difficile mais nécessaire vous attend : le deuil de cette personne.

Vous allez passer par le refus, la révolte, la douleur, les regrets, une forme de déprime, avec parfois des retours en arrière, mais petit à petit vous allez vous reconstruire, refaire des projets, retrouver l’envie de vivre.
Voici quelques conseils


Laissez le chagrin vous envahir


Ne soyez pas surpris si tout à coup vous êtes submergés par le chagrin. Sachez aussi que la douleur devient plus forte au bout de quelque temps. Ces accès de chagrin peuvent être terrifiants et vous abattre. Ce sont des réactions normales. Ne niez pas votre chagrin. Laissez- vous pleurer. Laissez parler votre cœur. N’essayez pas de tout rationnaliser. Votre chagrin est unique, car la relation que vous aviez avec votre conjoint était unique. Votre façon de réagir sera unique. N’essayez pas de la comparer avec celle des autres. Prenez la vie comme elle vient et vivez votre chagrin à votre rythme.


Attendez-vous à éprouver une foule de sentiments


La confusion, la désorganisation, la peur, la culpabilité, le désespoir,le soulagement et la colère, voilà quelques-uns des sentiments que vous éprouverez. Aussi étranges qu’ils puissent paraître, ils sont tout à fait normaux et sains

 

Apprenez l’absence et gardez au début vos habitudes

 

Vous devez apprendre à vivre seul, à affronter seul les problèmes quotidiens ou administratifs. Ne vous précipitez-pas, évitez les changements majeurs, faites vous aider.

Conservez vos habitudes et les activités qui vous plaisent. Soyez patient et tolérant envers vous-même lorsque vous essaierez de vous défaire de votre ancienne vie et d’en commencer une nouvelle.


Respectez vos limites physiques et émotionnelles


Vos sentiments de déstabilisation et de perte vous épuiseront probablement. Votre capacité à penser de façon claire et précise et à prendre des décisions sera remise en cause. Votre santé sera fragilisée et vos faiblesses physiques accentuées. N’hésitez pas à vous faire aider par un médecin. Ecoutez votre corps et votre esprit. Trouvez une musique apaisante que vous écouterez  régulièrement et choisissez un livre d’accompagnement du deuil qui sera votre livre de chevet. Gâtez-vous, accordez-vous des moments de repos, mangez de façon équilibrée, allégez votre emploi du temps.


Exprimez vos pensées et vos sentiments


Ne restez pas seuls avec vos sentiments, partagez-les. Parlez des circonstances du décès, de vos sentiments de perte et de solitude ainsi que de votre manque. Evoquez la personnalité de votre conjoint, vos activités de couple et les souvenirs qui vous font rire et pleurer.


Mettez en place un réseau de soutien


Parlez de votre conjoint avec ses proches mais n’oubliez pas que leur deuil est différent du vôtre et que leurs réactions pourront vous paraître incongrues.

Constituez un réseau d’amis qui vous apporteront le soutien dont vous avez besoin; des personnes qui vous écouteront et ne vous voleront pas, par leurs conseils ou leurs critiques, votre chagrin, des personnes qui vous encourageront à être vous-même et à accepter vos sentiments, qu’ils soient tristes ou gais. Selon vos envies ou vos besoins, préservez-vous des moments de solitude ou recherchez la présence de vos amis.

Lorsque que vous en sentirez la force, cherchez à rendre aux autres ce qu’ils vous ont donnés ; vous retrouverez estime et confiance en vous.
Rejoignez un groupe de soutien proposé par une association. Rien ne remplace l’expérience de ceux qui ont déjà parcouru un chemin semblable au vôtre. Vous parlerez plus facilement et vous serez mieux compris. Avec le temps qui passe, soyez disponible pour de nouvelles activités ou de nouvelles connaissances.

 

Prenez-le temps de vous occuper des effets personnels de votre conjoint

 

Vous, et vous seul, devez décider de ce que vous allez faire des effets personnels de votre conjoint. Prenez votre temps. Ne le faites que lorsque vous vous sentirez prêt. Ne laissez personne décider à votre place.
Soyez prêt à affronter des occasions spéciales. Certaines fêtes comme vos anniversaires respectifs, votre anniversaire de mariage ou certains spectacles comme la vue d’un couple amoureux raviveront votre douleur. Ne restez pas seul ce jour-là où évitez certaines rencontres.


Choisissez vos souvenirs


Chérissez les souvenirs de votre conjoint. Ils vous feront rire ou pleurer mais ils sont vos biens précieux. Ils prolongent la relation que vous entreteniez avec lui ou elle.
Vous n’allez oublier ni votre conjoint ni votre vie commune.
Sachez que cette relation ne se brise pas. Elle se transforme. Vous la rendrez petit à petit vivante et enrichissante.
Cherchez les moyens de rendre hommage à votre conjoint. S’il aimait la nature, plantez un arbre; S’il aimait la musique, écoutez son morceau préféré…. Peut-être voudrez-vous composer un album de photos de votre vie de couple ou lui écrire un journal intime dans lequel vous lui ferez partager vos joies et vos peines ?


Recherchez les secours de la religion


Si la foi fait partie de votre vie, exprimez-la à votre manière. Même si elle ne prémunit pas contre le chagrin, elle pourra vous aider. Priez, abandonnez-vous à la miséricorde du Père. Si vous tenez Dieu pour responsable, exprimez votre révolte en considérant que ce sentiment est humain et demandez lui sa force et son réconfort. Si vous croyez que votre conjoint va être accueilli dans l’Amour de Dieu continuez à intercéder pour lui et en échange demandez-lui de vous faire bénéficier de ce même Amour. Trouvez un prêtre ou quelqu’un à qui parler qui ne jugera ni les pensées ni les sentiments qu’il vous sera nécessaire d’approfondir.


Acceptez votre nouvelle vie


N’oubliez pas que le deuil est un processus et non un évènement ponctuel. Il a un début et une fin et le souvenir remplacera l’absence. La présence par les sens (vue, toucher …) est remplacée par une présence par le cœur.

Votre relation n’est pas détruite, elle se transforme. Votre conjoint n’est plus à côté de vous, il est en vous.

Votre vie n’est plus la même, mais vous méritez de continuer de vivre tout en entretenant le souvenir de l’être que vous aimez
 JB d’après Dr Alan D Wolfeit et Marie-Frédérique Bacqué

 

pour un soutien psychologique et amical, mais aussi pour les tâches administratives, vous pouvez vous faire soutenir par une association

Favec  Fédération des Associations de Conjoints Survivants  01 42 85 18 30

Espèrance et Vie (mouvement chrétien de veufs et veuves)    01 45 35 78 27

Association François Xavier Bagnoud                                     01 44 64 43 50

Association Vivre son Deuil                                                     01 42 38 08 08

 

Aider un enfant à surmonter son chagrin

 

Les adultes ont du chagrin, les enfants aussi. Les enfants ressentent du chagrin lorsqu’un être cher disparaît et ce sentiment fait à jamais partie de leur vie.

Leurs réactions, toutes naturelles, peuvent déconcerter : La tristesse ou la colère, un sentiment d’insécurité mais aussi le déni sous forme d’indifférence, la peur de devoir également mourir.

Si le défunt est un des parents, la peur de perdre son propre bien-être, de ne pas savoir qui s’occupera de lui, la peur que l’autre parent ne meurt.

 

Le rôle de l’adulte aimant

 

La réaction d’un adulte à la perte d’un être cher a beaucoup d’influence sur celle de l’enfant.

Lorsqu’un décès survient, les enfants ont besoin de l’affection, de l’indulgence et de la compréhension que des adultes aimants peuvent leur apporter.

Le plus important est d’entourer et de rassurer l’enfant. Il doit être sûr qu’il continuera à être aimé.

 

Parler de la mort aux enfants

 

Les adultes qui sont prêts à parler ouvertement d’un décès permettent aux enfants de comprendre que le chagrin est un sentiment naturel lorsque quelqu’un disparaît. Les enfants ont besoin que les adultes leur confirment qu’il est normal d’être triste et de pleurer et que la peine qu’ils ressentent maintenant ne durera pas toujours.

Si on les ignore, les enfants souffriront plus du fait d’être tenus à l’écart que de la disparition elle-même. Pire encore ils se sentiront abandonnés à leur chagrin.

 

Suscitez les questions sur la mort

Patiemment, les adultes doivent répondre aux questions dans un langage que les enfants peuvent comprendre. Ils n’ont pas à s’inquiéter s’ils ne trouvent pas toutes les réponses. Celles-ci ne sont pas importantes ; elles montrent plutôt que les adultes sont à l’écoute.

Les enfants pourront répéter leurs questions indéfiniment. Répéter leurs questions et obtenir des réponses les aident à comprendre la perte de l’être aimé et à s’y habituer.

 

Etablissez une relation d’aide

 

Soyez sensible et chaleureux. Faites attention au ton de votre voix, maintenez un contact visuel lorsque vous parlez décès. Faites savoir aux enfants que leurs sentiments seront acceptés. Les adultes ne doivent ni juger ni critiquer leurs attitudes. Les enfants ont besoin de savoir que les adultes souhaitent comprendre leur point de vue. Ils ont l’impression qu’on leur dit : ‘’tu es quelqu’un d’important, tes sentiments seront respectés.’’

L’adulte, lui, ne doit pas cacher ses sentiments, chagrin, colère, culpabilité ou révolte mais ne pas s’appuyer sur l’enfant pour surmonter sa détresse.

 

Tirer une leçon du chagrin

 

Avec de l’amour et de la compréhension, les adultes peuvent guider les enfants dans ces moments où ils sont vulnérables et faire de cette expérience un moment précieux de la croissance et du développement de l’enfant.

 

Quelques conseils

Examinez les comportements de l’enfant. N’essayez pas de trouver trop vite des explications. Souvent il vaut mieux poser des questions qui déboucheront sur d’autres interrogations que de trouver des réponses rapides. Ne vous attendez pas à ce que les réactions soient immédiates et évidentes. Soyez patient et disponible. Lorsque vous parlez de la mort ou du défunt utilisez un langage simple et direct

 

S’il est aimé et compris, si on lui dit la vérité et qu’on lui donne la possibilité de dire ses sentiments, l’enfant qui expérimente la perte d’un être cher, aura l’occasion d’en apprendre non seulement sur la mort mais aussi sur la vie.

D’après un document de  la Fabrique du cimetière de Notre Dame des Neiges Montréal et Françoise Glorion( les chemins du deuil)

 

 

Méditations

Voici quelques textes et liens internet qui pourront vous aider à prier, à trouver les mots justes, et à parler de la mort.

Prier

Ps 22: "Mon berger, c'est le Seigneur: je ne manque de rien."

 

Is 25:" Le Seigneur essuiera les larmes de tous les visages, et sur toute la terre il effacera l'humiliation de son peuple"

 

Sg 3: "La vie des justes est dans la main de Dieu."

 

Rm 8,38: "Ni la mort, ni la vie… ni aucune créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur."

 

Jn 14: "Moi je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne va vers le Père sans passer par moi."

 

Jn 11: "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt vivra."

 

Mt 11, 28: "venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous procurerai le repos."

 

 

Psaume 129

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel ! *

Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur
Seigneur, qui subsistera ? *

Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.

J'espère le Seigneur de toute mon âme ; *
je l'espère, et j'attends sa parole.

Mon âme attend le Seigneur
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. *

Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore,
attends le Seigneur, Israël.

Oui, près du Seigneur, est l'amour ;
près de lui, abonde le rachat. *

C'est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.

 

 

Le repos éternel


Accorde-leur, Seigneur, le repos éternel
Et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin.

 

 

Pour prier avec son défunt


Nous savons que tu veilles toujours sur nous.
Ton sourire et ta joie de vivre resteront éternellement gravés dans nos coeurs.
Puisses-tu veiller auprès de ceux et celles qui t'aiment et qui savent reconnaître la loyauté,
la sincérité et la patience que tu as su nous inculquer. Tu seras pour toujours présent en nos coeurs.



Depuis ton départ, le souvenir de ton visage, de ton sourire et de ta voix
sont toujours demeurés présents dans notre coeur et dans nos pensées
Tu nous manques beaucoup, mais en même temps, nous savons que tu veilles
sur nous. Tes valeurs sont restées une source d'inspiration pour chacun de nous.

Tu es notre ange,
 garde-nous sur le bon chemin.


 

Parler de la mort:


Mourir, ce n'est pas finir...


...c'est continuer autrement. Un être humain qui s'éteint, ce n'est pas un mortel qui finit, c'est un immortel qui commence. La tombe est un berceau et le dernier soir de notre vie temporelle est le premier matin de notre éternité.

La mort, ce n'est pas une chute dans le noir, c'est une montée dans la lumière. Quand on a la vie, ce ne peut être que pour toujours. La mort ne peut tuer ce qui ne meurt pas. Or, notre âme est immortelle et il n'y a qu'une chose qui puisse justifier la mort, c'est l'immortalité.

Mourir au fond, c'est peut-être aussi beau que naître. « Le soleil couchant n'est-il pas aussi beau que le soleil levant ? Un bateau qui arrive à bon port, n'est-ce pas un événement heureux ? »

Et si naître n'est qu'une façon douloureuse d'accéder au bonheur de la vie, pourquoi mourir ne serait-il pas qu'une façon douloureuse de devenir heureux ? - Doris Lussier


 

La fourchette


Il était une fois une jeune femme atteinte d'une maladie mortelle. Elle demanda donc à un prêtre de venir la voir afin de régler les détails de ses funérailles. Lorsque celui-ci s'apprêtait à partir, la jeune femme se souvint soudainement de quelque chose de très important pour elle.

« J'aimerais vous préciser une autre de mes dernières volontés, dit-elle tout excitée. Je veux être enterrée avec une fourchette dans ma main droite. Cela vous surprend, n'est-ce-pas ? demanda la jeune femme.

- Votre requête me laisse perplexe », dit le prêtre.

La jeune femme expliqua alors : « Durant toutes mes années de participation aux repas lors d'événements sociaux, je me souviens que quelqu'un se penchait inévitablement pour me dire : "Gardez votre fourchette". C'était mon moment préféré, car je savais que quelque chose de mieux s'en venait... comme du gâteau mousse au chocolat ou une tarte aux pommes. « Quand les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, je veux simplement qu'ils se demandent : "Pourquoi cette fourchette ?" et ainsi vous pourrez leur dire : "Gardez votre fourchette... le meilleur est à venir !" »

Les yeux du prêtre se remplirent de larmes de joie; il savait que cette jeune femme avait une bien meilleure idée du paradis que lui, elle savait que quelque chose de mieux s'en venait.

Aux funérailles, les gens défilaient devant la tombe de la jeune femme et voyaient la fourchette dans sa main droite. Tour à tour, ils demandaient au pasteur : « Pourquoi la fourchette ? »

Et chaque fois, le prêtre souriait.

Au moment du sermon, il leur raconta l'histoire de cette fameuse fourchette...

 

 

La chaise vide


La fille d'un homme gravement malade demanda au pasteur de sa localité de venir prier avec son père mourant.

Lorsque le pasteur arriva, il trouva l'homme étendu sur son lit, une chaise vide tout près de lui. Le pasteur, présumant que le vieil homme attendait sa visite, dit alors : « Vous m'attendiez ?

- Mais non! Qui êtes-vous ? » Le pasteur se présenta donc puis lui fit cette remarque : « J'ai vu la chaise vide, alors j'en ai déduit que vous saviez que j'allais venir !

- Ah oui... la chaise. Je n'en ai guère parlé jusqu'ici, dit l'homme, mais durant toute ma vie, je n'ai jamais su comment prier. À l'église, quand le pasteur parlait de la prière, cela m'entrait par une oreille et me sortait par l'autre. Puis un beau jour, mon meilleur ami m'a dit:

« Jean, je t'assure que la prière n'a rien de compliqué, c'est simplement une question de conversation avec Dieu. Mets une chaise vide en face de toi, et dans la foi, vois Dieu assis sur la chaise. Souviens-toi qu'Il nous a fait cette promesse : « Je serai toujours avec vous. Puis parle-Lui avec ton cœur comme tu le fais avec moi en ce moment. »

Alors, j'ai essayé et j'ai tellement aimé ça que je Lui parle désormais quelques heures chaque jour. S'il fallait que ma fille me voie... »

Le pasteur, touché par cette histoire, encouragea le vieil homme à continuer sa relation toute simple avec Dieu. Il pria avec lui, prit soin d'oindre son front d'huile et retourna à l'église.

Deux jours plus tard, la fille du vieil homme appela le pasteur et l'informa que son père était mort au cours de l'après-midi.

« Est-il mort en paix ? s'enquerra-t-il.

- Oui, enfin je crois... Lorsque je suis revenue à la maison, je l'ai retrouvé gisant là, la tête appuyée sur la chaise près de son lit. Il avait rendu l'âme. Que pensez-vous de cela ? »

Le pasteur essuya furtivement une larme et dit : « J'aimerais tant que nous puissions tous quitter ce monde d'aussi belle manière. »

 

Conseil pour vivre le deuil

 


Il faut vouloir survivre


La mort des êtres chers, c'est un cyclone qui vous aspire, dans lequel vous pouvez vous laisser entraîner et vous y noyer. Il faut s'éloigner du cyclone. Il faut vouloir survivre.

Et c'est en soi, seulement en soi et par soi, qu'on peut décider de vaincre le désespoir de la mort. Par l'action et la pensée, il faut construire, des barrages contre ce désespoir, puis se tourner vers les autres, vers la vie...

Être fidèle à ceux qui sont morts, ce n'est pas s'enfermer dans sa douleur. Il faut continuer de semer ses rêves, de creuser son sillon droit et profond, comme ils l'auraient fait eux-mêmes. Ou comme nous l'aurions fait avec eux et pour eux.

Être fidèle à ceux qui sont morts, c'est vivre comme ils auraient vécu. Et les faire vivre en nous. - Martin Gray. Le livre de la vie

 

 

La mort n'est pas la perte la plus tragique dans la vie.

La perte la plus tragique, c'est ce qui meurt en nous

alors que nous sommes encore vivants.
Norman Cousins


 

Lorsqu'une des portes du bonheur se ferme,

une autre s'ouvre; mais souvent, nous passons

tellement de temps à regarder la porte fermée

que nous ne voyons pas celle qui vient de s'ouvrir.

Helen Keller


 

Demain ne sera pas comme hier.

Il sera nouveau et il dépendra de nous.

Gaston Berger

 

Textes non bibliques pour les funérailles

La mort n’est rien - texte attribué sans certitude à Charles Péguy, Saint Augustin ou au chanoine anglican Harry Scot Holland 


La mort n’est rien,
Je suis seulement passé dans la pièce à côté :
Je suis moi : vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns les autres,
Nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifiée.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée,
Simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends.
Je ne suis pas loin, je suis juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez tout est bien.


Au bord de la plage - William Blake
Je suis debout au bord de la plage ;
Un voilier passe dans la brise du matin,
Et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse de l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : Il est parti !
Parti vers où ? parti de mon regard, c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit :
Il est parti,
Il y en a d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon
Et venir vers eux, s’exclament avec joie :
Le voilà.
C’est cela la mort !


Il restera de toi - Michel Scouarnec
Il restera de toi ce que tu as donné
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.
Il restera de toi, de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.
Ce que tu as donné
En d’autres fleurira.
Celui qui perd sa vie

Un jour la retrouvera.

Il restera de toi ce que tu as offert
Entre tes bras ouverts un matin au soleil.
Il restera ce que tu as perdu,
Que tu as attendu plus loin que tes réveils.
Ce que tu as souffert
En d’autres revivra.
Celui qu
i perd sa vie
Un jour la retrouvera.

Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germé sur les yeux de ton cœur.
Il restera de toi ce que tu as semé,
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce que tu as semé
En d’autres germera.
Celui qui perd sa vie
Un jour la retrouvera.


Comment l’accepter - Auteur inconnu
Comment l’accepter !
Cette personne que nous connaissions et aimions,
hier présente, aujourd’hui n’est plus là.
Ainsi, autour de nous, des âtres disparaissent,
tandis que d’autres naissent.
La roue to
urne, dit-on, une roue humaine de chair et de sang,
de vie et de mort.
Elle tourne si bien qu’il est facile de s’y habituer.
Nous en prenons notre parti.

Que faire d’autre que se plier à la fatalité ?

Et s’il n’y avait point de roue ?
Si nous n’étions pas prisonniers de la fatalité ?
Si nous étions embarqués vers une autre destinée,
hommes et femmes, parents et étrangers,

connus et inconnus ?

Alors la mort serait passage ;
la rupture conduirait à une communion,
la vie ne serait pas enlevée, mais transformée.
Si la mort n’était pas la fin mais un commencement,
la naissance à une nouvelle vie.
Si celui qui est là, couché,
devait à nouveau se tenir debout.

Alors nous pourrions espérer.


Quelqu’un meurt - Benoît Marchon
Quelqu’un meurt,
et c’est comme des pas qui s’arrêtent...
Mais si c’était un départ
pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt,
et c’est comme un arbre qui tombe...
Mais si c’était une graine

germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt,
et c’est comme une porte qui claque...
Mais si c’était un passage
s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt,
et c’est comme un silence qui hurle...
Mais s’il nous aidait à entendre
la fragile musique de la vie ?


La nuit n’est jamais complète - Paul Eluard
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler, faim à satisfaire, Un coeur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie à se partager.

 

http://catholique-versailles.cef.fr/-Funerailles-

http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/obseques_lectures.htm

 

http://www.obseques-liberte.com/pompes-funebres-A/texte-pour-obseques.html

 

http://www.lapetitedouceur.org/   


http://www.aujardindelamitie.com/  aller dans la chapelle, il y a des prières pour le deuil et biens d'autres occasions....  


http://www.en-memoire.com

 

Des associations pour trouver de l’aide

Jonathan Pierres Vivantes : d’inspiration chrétienne, s’adresse depuis plus de trente ans aux parents endeuillés qui « acceptent d’entendre proclamer l’immortalité de l’être dans le respect des différentes religions ». Les membres chrétiens peuvent bénéficier de l’appui de conseillers spirituels. Permanences d’écoute, lettres, échanges téléphoniques… SIÈGE : 61, rue de la Verrerie, 75004 Paris. TÉL. : 01.42.96.36.51. SITE : www.anjpv.asso.fr


Apprivoiser l’absence : fondée par Annick Ernoult, s’adresse aux parents, croyants ou non, ayant perdu un enfant. Elle propose de participer avec d’autres parents, pendant un an, à douze rencontres dans un groupe d’une dizaine de personnes pour « échanger dans un climat de confiance et de respect mutuel ». SIÈGE : 21, rue des Malmaisons, 75013 Paris. TÉL. : 01.60.14.35.73. SITE : www.apprivoiserlabsence.com


Naître et vivre : propose accompagnement, soutien et information aux parents qui ont perdu un enfant, avant, pendant ou après la naissance jusqu’à 3 ans. SIÈGE : 5, rue la Pérouse, 75116 Paris. TÉL. : 01.47.23.05.08 (écoute) ou 01.47.23.98.22 (secrétariat). SITE : www.naitre-et-vivre.org


Fédération européenne Vivre son deuil : dix antennes régionales en France, une en Suisse et en Belgique. S’adressant à toutes les personnes en deuil, elle a spécialement créé un service pour les enfants et les adolescents en deuil. SIÈGE : 7, rue Taylor, 75010 Paris. TÉL. : 01.42.38.08.08 (écoute) ou 01.42.38.07.08 (secrétariat). SITE : www.vivresondeuil.asso.fr

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 16:27
Aller à la rencontre
des anciens travailleurs de la sidérurgie
…et de leur famille
à l’approche du dernier adieu
 
 
 
 
 
 
« Quand donc cet être corruptible aura revêtu l’incorruptibilité et que cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite :
 
La mort a été engloutie
dans la victoire.
Où est-elle ô mort, ta victoire ? Où est-il ô mort, ton aiguillon ? »
 
1 Cor XV 34
 
 
 
 
 
 
Fascicule préparé avec la collaboration
de Georges MUSCHIATTI
ancien administrateur salarié pour
la sidérurgie
 
de Marcel INGWILLER
responsable syndical d’ACKERS
 
Archiprétré de Thionville.
 
 
 
SOLLAC. (Société Lorraine de Laminage Continu)
     Florange – Sérémange – Hayange - Knutange
 
1950 ……..12000 salariés
2006……….3000 salariés
 
Quelques repères.
 
Dans les débuts, de nombreuses entreprises de sous-traitance se développent dans le secteur de la métallurgie : pour un emploi de sidérurgiste : trois emplois induits.
Des cités dortoirs sont construites : Guénange, St Nicolas en Forêt ainsi que se développent les quartiers de la Côte des Roses et des Prés St Pierre à Thionville sans oublier les Foyers Sonacotra et Amli pour l’accueil de la main d’œuvre immigrée, dans sa majorité maghrébine.
La direction de l’usine éditait régulièrement un journal de liaison pour l’ensemble du groupe (Florange et Vallée de la Fensch) : « Lorraine Magasine » maintenant une culture d’entreprise. Les usines de Sérémange assuraient des productions énormes (lingotières de 120 tonnes.)
 
L’organisation du travail.
 
L’élaboration d’un organigramme venant de loin
où, même, les femmes travaillaient 12 H voire plusieurs fois par mois 16 H d’affilées.
Jusqu’au milieu  de 1970 : Travail discontinu =
grande flexibilité avec un seul repos dominical par mois et un enchaînement des postes nuit matin et après-midi. (objet de tensions entre jeunes et anciens.) 
De nombreux sidérurgistes, parfois après leurs 16 heures de travail, se procuraient encore un emploi secondaire et cultivaient un jardin pour assurer l’avenir de leurs enfants. Le travail 3x8 en discontinu était souvent un objet de tension .
A partir de 1970 : Travail en continu = après de longues luttes et âpres négociations.
Respect des repos hebdomadaires avec un organigramme comportant 4 équipes pour 7 jours de travail d’affilés puis une cinquième équipe offrant un repos hebdomadaire de 2 à 4 jours consécutifs.
A partir de 1985: démantèlement de la sidérurgie.
Mise en place des plans de suppressions d’emplois avec la CGPS (mise en pré-retraite , prime de départ volontaire, contrat de reconversion, aide à la création d’entreprise, mutations dans d’autres usines du groupe etc).
Beaucoup s’expatrièrent vers le Luxembourg pour des salaires et avantages sociaux supérieurs…aujourd’hui ARCELOR.
 
USINOR. Dunkerque et Thionville
 
 (Union Sidérurgique du Nord et de l’Est de la France)
1974……4400 salariés
(haut fourneau et agglomération détruits en 1990)
2006……..190 salariés
(aciérie électrique – laminoir – forge)
 
Quelques repères.
A partir de 1985 filiarisation des usines du groupe : Usinor Thionville devient C3F.
…puis FORCAST
            ….puis ACKERS (suédois)
Fabrication de cylindres de laminoirs à partir de l’aciérie électrique.
Organigramme de travail commun à toute la sidérurgie lorraine
 
1990 : recherche d’une production : qualité totale – défaut zéro commun à toute la sidérurgie
 
Plan de démantèlement : la CGPS dotée des mêmes mesures que SOLLAC.
Les lieux d’habitation du personnel se situent plus spécialement sur Terville et Thionville.
 
                             ------------------
 
Disparition des premières générations de sidérurgistes qui ont appartenu à la sidérurgie des années 1950.
Elles présentent certaines particularités :
-         leurs conditions de vie ont été marquées par le travail posté pour les salariés à la production (12 heures voire 16 heures).
       -   des fins de vie souvent précédées par 
            de gros problèmes de santé (maladies respi
            -ratoires …poussières…amiante)
       -   des familles dispersées : les enfants partis
            vers d’autres horizons.
 -  des retraités qui ont quitté le travail à 50,
55 ans : une seconde vie au service de     leurs petits enfants pour ceux qui ont pu garder leurs enfants à proximité. pour ceux qui ont pu garder leurs enfants à proximité.
       -   malgré la rupture avec l’univers de l’usine - des liens forts sont entretenus entre anciens compagnons ( usine, quartier) :
            une culture, une spiritualité s’en dégagent, marquant la vie des familles.
            ( ex :on ne mélange pas la vie et la religion  - besoin de collectifs de substitution).
-         l’aspect self-service de l’église apparaît si
le trait d’union n’est pas ou n’a pas été entretenu.
 
 
            
J’ai marché
 
J’ai marché dans les rues de ma ville
admiré maisons et jardins en fleurs
deviné les gens devant leur téléviseur
dégustant le poison qu’on y distille
 
 
      Fièrement, j’ai marché derrière les banderoles
     traduisant la colère et le ras-le-bol
      j’ai défilé avec des milliers de travailleurs
       j’ai gardé l’espoir et repoussé la rancœur
 
 
J’ai marché le long d’interminable murailles
là où s’agitent les fantômes de ferrailles
horrifié à la vue de tant de cadavres rouillés
triste nécropole, ces restes d’une usine décédée
 
 
     J’ai marché avec ceux qui ont vaincu le mépris
     j’ai marché pour que l’Histoire connaisse une embellie
     persuadé, qu’un jour ou l’autre, triomphera la Vie
     Car au-delà de la mort, fleur Espérance, toujours resurgit
 
 
Longuement, j’ai marché au fil de l’eau
entouré d’arbres, d’herbes et de chants d’oiseaux
mes pensées rejoignant le mystérieux horizon
cet endroit où la terre avec le ciel se confond
 
 
     J’ai marché à travers champs parmi les blés dorés
     en ces lieux où sont perceptibles les chuchotements de Dieu
     Soudain, l’envie m’est venue de contempler, de prier
     Séduit et conquis par l’infinie tendresse de Dieu
 
 
Avec ma compagne, j’ai marché, j’ai marché par tous les temps
nous tenant par la main comme de petits enfants
nous chamaillant, nous aimant, nous soutenant mutuellement
Ainsi nous marcherons jusqu’à cet ultime instant
où enjambant la rampe de l’espace et du temps
nous irons clopin-clopan…
au devant de Celui qui nous attend
 
 
     Nous marcherons vers ce Père qui est aux cieux
     Nous marcherons à la rencontre de Dieu.
 
 
 
 
                                                  Jean Baptiste BETTING
 
  
 
 
 
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